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Alexis Jenni dans les couloirs du Figaro. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

EN VUE - L’écrivain, lauréat du prix Goncourt 2011, a eu une «révélation» à propos du débat sur la fin de vie. Il partage ses craintes sur une éventuelle légalisation de l’euthanasie.

On se souvient de lui, retournant à sa salle de classe de SVT au lendemain de l’obtention du prix Goncourt. Le temps a passé depuis 2011, Alexis Jenni a désormais presque 60 ans et 23 livres publiés depuis sa consécration littéraire. Il dit vouloir ralentir son rythme, écrire sans se presser: «J’ai décidé de me calmer un peu, souffle-t-il. J’ai davantage le sentiment de ma fragilité qu’avant.» Le débat sur la fin de vie qui vient de s’ouvrir en France en vue d’une éventuelle légalisation de l’euthanasie ne le concernait pas: ayant perdu ses parents «dans leur sommeil», lui-même vaillant père de trois garçons, il s’en était désintéressé. Jusqu’à un soir du mois d’octobre dernier où, assistant à une conférence sur les sujets éthiques à Bordeaux, il a vécu une sorte de «révélation».

«J’avais une vision simple. Je me disais “s’il n’y a plus d’espoir dans notre vie, alors on peut dire ’au revoir’” confesse-t-il d’un ton pragmatique. Mais en écoutant les témoignages de médecins, j’ai compris combien…

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