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L'anticorps lecanemab est issu d'une collaboration entre le laboratoire américain Biogen (ci-dessus, à Cambridge, dans le Massachusetts) et le japonais Esai.
L'anticorps lecanemab est issu d'une collaboration entre le laboratoire américain Biogen (ci-dessus, à Cambridge, dans le Massachusetts) et le japonais Esai.
L'anticorps lecanemab est issu d'une collaboration entre le laboratoire américain Biogen (ci-dessus, à Cambridge, dans le Massachusetts) et le japonais Esai. DAVID A. WHITE/BIOGEN/EPA/MAXPPP.

DÉCRYPTAGE - Cet anticorps monoclonal est le premier à avoir un impact significatif sur l'avancée de la maladie, mais celui-ci reste modéré.

De leur propre aveu, c'est une belle journée pour les neurologues qui travaillent depuis plusieurs décennies sur la maladie d'Alzheimer. Ce mercredi ont été publiés dans le New England Journal of Medicine les résultats d'un essai clinique évaluant l'efficacité d'un anticorps monoclonal, le lecanemab, à ralentir la progression de la maladie. Même si l'efficacité est mesurée, et s'accompagne d'effets indésirables non négligeables, cet effet positif, inédit depuis 30 ans, ouvre la voie à une nouvelle ère de traitements, commentent les experts.

La maladie d'Alzheimer a ceci d'extrêmement douloureux pour les patients et leurs proches qu'il est actuellement impossible d'enrayer sa progression jusqu'à la perte des facultés cognitives du patient et de son autonomie. Or le lecanemab, codéveloppé par deux laboratoires, le japonais Eisai et l'américain Biogen, montre pour la première fois un effet significatif et constant sur l'évolution de la maladie.

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Le Figaro

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