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Ambiance volcanique, le cadeau de Ryan… Coups de cœur et coups de griffe après Australie-Australie

Au-delà de la qualification argentine, découvrez ce qui a retenu l'attention de notre journaliste à Al-Rayyan samedi soir.

Envoyé spécial à Al-Rayyan

COUPS DE CŒUR

Messi, respect

Et de 1000 pour Lionel Messi. Un 1000e match chez les professionnels et, bien sûr, un but, le premier de l'Argentine lors de sa victoire sur l'Australie (2-1) samedi, au stade Ahmad Bin Ali Stadium. À l'image de son équipe, la Pulga a démarré au petit trot avant de gratifier spectateurs et téléspectateurs d'une de ses spécialités, petit coup de patte du gauche tout en finesse, à ras de terre, comme une caresse. Son 789e but entre la sélection, le Barça et le Paris Saint-Germain. Ajoutez à cela 338 passes décisives au total. Vous avez dit monstrueux ? Il a ensuite clairement haussé le ton en seconde période, pour le plus grand plaisir du bouillant public qui s'était réuni dans les tribunes d'Al-Rayyan et aurait ajouté une passe décisive à sa collection sans un Lautaro Martinez maladroit. Messi qui ouvre le score au Mondial ? Une habitude. Il l'a désormais fait à six reprises, un record, un de plus.

Bienvenue à Buenos Aires

Quelle ambiance… Dès l'entrée de leurs joueurs fétiches, les bouillants supporters argentins, en situation de quasi monopole dans le stade, se sont cassé la voix et on avait compris que la soirée serait chaude, au moins dans les tribunes. L'hymne repris en chœur par tout le stade, y compris Leo Messi et ses petits camarades sur la pelouse. Derrière, les chants sud-américains prenaient aux tripes à chaque fois. Après un silence de quelques instants, le temps de se laisser bercer par les tambours ou d'entendre quelques timides chants australiens, ça repartait de plus belle. Des chants puissants, lourds, forts. Et de multiples messages d'amour à Leo Messi, à chaque drible du Parisien ou presque. Après le coup de sifflet final, la communion entre ce public incroyable et les joueurs. Lequel public a encore chanté pendant de longues minutes. Alors que le stade se vidait gentiment, le kop continuait en fait à s'époumoner durant une éternité. Il y avait encore de la réserve. Ça tombe bien : ils remettront le couvert le 9 décembre à Lusail, contre les Pays-Bas, en quarts.

L'Australie s'est battue jusqu'au bout

Certes, cette équipe d'Australie, deuxième dans le groupe de la France, est limitée, trop pour espérer l'emporter face à l'Argentine. Mais les Socceros n'ont jamais baissé les yeux, ils se sont battus comme de beaux diables et auraient même pu égaliser par l'intermédiaire du dénommé Garang Kuol au bout du temps additionnel sans un arrêt d'exception signé Emiliano Martinez. Kuol qui est au passage devenu le joueur le plus jeune à apparaître en phase à élimination directe de Coupe du Monde depuis Pelé en 1958 (18 ans et 79 jours contre 17 ans et 249 jours). Par les temps qui courent, on se réjouit d'en profiter pour faire un clin d'oeil à la légende brésilienne de 82 ans.

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COUPS DE GRIFFE

30 minutes dans le désert

Avant le but de Lionel Messi, peu après la demi-heure, on était à deux doigts de s'endormir dans les tribunes de ce (magnifique) stade Ahmad Bin Ali Stadium. Rien à se mettre sous la dent, des imprécisions à gogo, de l'engagement certes mais aucune solution ni d'un côté ni de l'autre. Rien. Le néant. Évidemment, avec le but du break signé Julian Alvarez, celui d'Enzo Fernandez contre son camp et de multiples occasions de part et d'autre en toute fin de rencontre, le niveau est monté d'un cran, plusieurs en fait. La fin de match était un peu folle pour être honnête. Encore heureux. Il y avait de la marge après cette entame...

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Ryan fête Noël avant l'heure

L'Australie en quarts de finale ? Il aurait fallu un miracle, ou tout du moins un exploit de grande envergure. Alors si le gardien et capitaine, Mathew Ryan, se met à faire des cadeaux, c'est mission impossible… Quelle mouche a piqué le portier des Socceros pour tenter de dribbler deux attaquants adverses devant sa cage… Et ce qui devait arriver arriva, avec ce but de Julian Alvarez pour le break sud-américain. Ne soyons pas malhonnêtes, ledit Mathew Ryan a aussi sauvé son équipe en toute fin de rencontre (3 arrêts au total), frustrant notamment Lautaro. Le mal était déjà fait… Ledit Lautaro pourrait d'ailleurs figurer dans nos coups de griffe. Il est sorti du banc et avec aussi peu de confiance devant le but, il ne devrait pas retrouver une place dans le 11 de départ argentin prochainement…