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« Anatomie d’une chute » : que vaut la palme d’or et comment a-t-elle été financée ?

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Justine Triet ausculte le couple dans son film récompensé. Si elle critique dans son discours le gouvernement, elle profite largement de l’exception culturelle.

Par Olivier Ubertalli
De bonne facture, Anatomie d'une chute s'apparente parfois plus a un bon telefilm policier qu'a un grand film de proces.
De bonne facture, Anatomie d’une chute s’apparente parfois plus à un bon téléfilm policier qu’à un grand film de procès. © Les Films Pélléas / DR

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Nous avions parié sur Anatomie d'une chute, quatrième long-métrage de Justine Triet, 44 ans, pour remporter un prix au Festival de Cannes. Mais pas le Graal de la palme d'or. Plutôt celui du prix de l'interprétation féminine.

Déjà à l'affiche de l'excellent The Zone of Interest de Jonathan Galzer, l'actrice allemande Sandra Hüller y incarne avec puissance Sandra, une écrivaine soupçonnée du meurtre de son mari. Un rôle exceptionnel de femme dominante, sûre d'elle et libre, dont on doute jusqu'à la fin de la culpabilité. Dans Anatomie d'une chute, Sandra est une autrice reconnue et adulée, qui a déjà publié quelques ouvrages. Elle a accepté de quitter le confort urbain de Londres pour aller vivre dans les Alpes, sur les terres de son mari français, Samuel, dont elle parle mal la langue. S...