France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Angoulême : à mi-mandat, l’opposition pense timidement à 2026

Angoulême : à mi-mandat, l’opposition pense timidement à 2026
Une trentaine de personnes rassemblée autour des élus d’opposition.

Photo CL

Par Julie PASQUIER - j.pasquier@charentelibre.fr, publié le 31 mars 2023 à 21h53.

Une trentaine de personnes se sont retrouvées, vendredi 31 mars, autour des élus d’opposition. Pour faire le bilan et parler avenir.

Personne ici n’a voté pour Xavier Bonnefont ni la première fois, ni la deuxième fois. Alors qu’est ce qui va nous motiver pour faire en sorte que, la prochaine fois, ce ne soit pas pareil ? »Question d’un participant à la réunion de mi-mandat proposée, ce vendredi 31 mars au soir, à la maison de quartier de l’avenue Jules-Ferry, par les élus...

Personne ici n’a voté pour Xavier Bonnefont ni la première fois, ni la deuxième fois. Alors qu’est ce qui va nous motiver pour faire en sorte que, la prochaine fois, ce ne soit pas pareil ? » Question d’un participant à la réunion de mi-mandat proposée, ce vendredi 31 mars au soir, à la maison de quartier de l’avenue Jules-Ferry, par les élus d’opposition d’Angoulême. Dans le public, installé en cercle : le député René Pilato, le conseiller départemental Patrick Mardikian, le conseiller régional William Jacquillard… « Je suis impatiente de savoir comment on peut dessiner les prochaines élections » en 2026, renchérit cette dame.

D’autres sujets défilent, et c’est finalement Martine Pinville qui rebondit. Avec des questions elle aussi. « Comment est-ce qu’on prépare la suite ? Est-ce que chacun, en fonction de ce qu’il est, commence à travailler ? Est-ce qu’on fait comme la dernière fois ? On voit à quoi ça mène… » Et d’assurer toutefois : « Ce n’est pas un vilain mot que de préparer les élections. » Depuis les municipales de 2020, les neuf élus d’opposition, issus des trois listes de gauche qui étaient en course, travaillent ensemble. Avec des divergences parfois, comme cela a été le cas sur le sujet de la taxe foncière en début de mois.

La rédaction vous conseille

« Désinvolture » et « mépris »

Mais c’est bien ensemble qu’ils ont fait le bilan des trois années passées, ce vendredi. Confiant, en écho au conseil municipal de mercredi, leurs « inquiétudes sur le budget de cette ville ». Dénonçant, tour à tour, « un manque de vision et de projet », « le dézingage du service public », « la désinvolture » de Xavier Bonnefont depuis sa réélection ou encore « le mépris » de la majorité à l’égard de leurs propositions.

« On a des agents qui tirent la langue. On les essore de plus en plus », déplore Djillali Merioua. Sur les mobilités douces, « on est très en retard, regrette Frédéric Cauvin-Doumic. Ils essaient de faire du « en même temps », en gardant une bonne place pour la voiture. Ce n’est pas forcément facile à faire. » Et de juger : « Le BHNS est un échec en termes de report modal. » Elle évoque aussi « le commerce qui souffre énormément en centre-ville ».

« Le Champ-de-Mars, ce n’est pas un lieu fréquentable pour les familles », observe, de son côté Raphaël Manzanas, pointant du doigt « une politique répressive », à base de police municipale armée et de vidéosurveillance, au détriment d’un « traitement social de la question de l’extrême pauvreté ». Une « stratégie de la poudre aux yeux », résume Djillali Merioua.