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Angoulême : la MJC Mosaïque sort de ses murs

Sport, conférence, présentation de la structure, Ouarda Mansouri, référente famille, en profite pour donner des informations sur son travail.
Sport, conférence, présentation de la structure, Ouarda Mansouri, référente famille, en profite pour donner des informations sur son travail.

Photo Quentin Petit

ÀLa Grande-Garenne, la foire, c’est tous les quinze jours....

Sport, conférence, présentation de la structure, Ouarda Mansouri, référente famille, en profite pour donner des informations sur son travail.
Sport, conférence, présentation de la structure, Ouarda Mansouri, référente famille, en profite pour donner des informations sur son travail.

Photo Quentin Petit

À La Grande-Garenne, la foire, c’est tous les quinze jours. Et elle attire du monde sur la place du centre commercial et dans la rue Pierre-Aumaitre. Les salariés de la MJC Mosaïque, le centre social du quartier situé à deux pas, en profitent pour aller à la rencontre des habitants.

Vers 10h, ce jour-là, Ouarda Mansouri, référente famille, vadrouille entre les stands. « Je fais un premier tour avant d’aborder les gens. » Sous son bras, une pochette transparente avec divers documents : des flyers pour une conférence, d’autres pour les cours de sport… « Il faut être en forme ! », glisse-t-elle à Alima et Houria, des habituées, quelques minutes après avoir débuté son tour. Amina, qui se promène avec Jamila, sa fille de 16 mois, a d’ailleurs hâte que les cours reprennent : « J’attends ça avec impatience. Il faudrait aussi qu’on puisse faire plus de sorties, de voyages. »

Un café devant l’école

Lors de ces moments hors des murs de la structure, Ouarda Mansouri parle des actualités de la MJC. « On informe aussi : en cas de besoin de quoi que ce soit, on est là. » Une maman en profite, par exemple, pour lui faire part des quelques difficultés que sa fille rencontre à l’école. « On cible les jeunes mamans, souffle la référente. Également les gens qui travaillent, ceux qu’on n’a pas vus depuis longtemps, les nouveaux dans le quartier ou encore ceux qui n’osent pas venir nous voir. Il faut aller vers eux. »

Une mission qui se poursuit devant les écoles de Basseau et La Grande-Garenne, le matin. Cette fois-ci, Ouarda Mansouri est accompagnée de Laura Billondeau, l’assistante sociale du quartier. Un café informel est organisé et proposé aux parents, entre 8h15 et 9h15. « Ça reprend après le covid, explique Ouarda Mansouri devant la maternelle Charles-Peguy. On aimerait faire trois cafés par école, dans l’année. »

Ce matin, les deux femmes croisent Amandine Ratineau, qui a déjà participé à quelques sorties avec la MJC. « C’est sympa, je les avais déjà aperçues une fois. Cela permet de discuter », raconte-t-elle, un gobelet de jus de pomme à la main.

« Il y a des parents qui travaillent et des nouvelles familles. C’est l’occasion de les croiser. On crée du lien social et du lien entre la MJC et l’école », continue Ouarda Mansouri. « Cela nous permet de cibler les problèmes sur place », reprend Laura Billondeau, aussi originaire du quartier.

Pendant une heure, Ouarda Mansouri et Laura Billondeau ont servi des cafés et échangé avec les parents devant l’école Charles-Peguy.
Pendant une heure, Ouarda Mansouri et Laura Billondeau ont servi des cafés et échangé avec les parents devant l’école Charles-Peguy.

Photo M.R.

Durant cette heure devant l’école, les questions sont multiples. Une maman cherche par exemple un Laep, un lieu d’accueil enfants parents. Sirush, elle, s’interroge sur les animations proposées par la MJC : « Vous avez des sorties? On peut s’inscrire ? » L’occasion aussi de prendre des renseignements sur le sport. « C’est aussi à vous de proposer les choses dont vous avez envie, lui sourit Ouarda Mansouri. J’aimerais que cela vienne de vous. »