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Après l’assouplissement du “zéro Covid”, la Chine s’expose-t-elle à une déferlante de contaminations ?

Pandémie.

Face aux manifestations qui ont éclaté un peu partout dans le pays, les autorités chinoises ont décidé de lever certaines restrictions sanitaires. Mais avec le risque de provoquer un rebond épidémique difficilement contrôlable et de favoriser l’émergence de nouveaux variants.

A Pékin, le 4 décembre 2022, à un contrôle sanitaire à l’entrée d’un ensemble résidentiel.
A Pékin, le 4 décembre 2022, à un contrôle sanitaire à l’entrée d’un ensemble résidentiel. PHOTO Thomas Peter / REUTERS

“Pendant près de trois ans, le gouvernement chinois a déployé son immense appareil de propagande pour attiser les craintes suscitées par le Covid et ce, afin de justifier des quarantaines à grande échelle, des tests de masse fréquents et le suivi de plus d’un milliard de personnes”, écrit The New York Times. Mais maintenant que les autorités, confrontées à la colère grossissante de la population, ont décidé d’assouplir leur politique “zéro Covid”, elles doivent s’évertuer à “minimiser les craintes”. Le mot d’ordre a été donné le 30 novembre par Sun Chunlan, vice-Premier ministre en charge de la lutte contre la pandémie de Covid-19, qui a déclaré que la Chine se trouvait désormais dans une “situation nouvelle”.

À Canton, raconte par exemple le South China Morning Post, les autorités expliquent que “le Covid-19 n’est maintenant pas plus grave qu’un rhume saisonnier et [qu’] il n’y a pas lieu de paniquer”. “La virulence du nouveau coronavirus [Omicron] a maintenant évolué pour atteindre celle de la grippe saisonnière, et il est même parfois moins virulent que la grippe, donc il ne faut vraiment pas paniquer”, affirme Tang Xiaoping, directeur de l’hôpital populaire n°8 de Canton, cité par le journal de Hong Kong.

Dans plusieurs districts de ce centre industriel, les confinements ont été levés et les contrôles sanitaires assouplis. Désormais, explique le South China Morning Post, seuls les cas contacts devront se faire tester, quand, il y a peu encore, les autorités testaient systématiquement des quartiers entiers. À Pékin, les personnes infectées seront désormais autorisées à observer une quarantaine chez elles et “non dans des hô

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