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Après la démission de Julien Bayou, “les ennuis s’amoncellent à gauche”

Vu de l'étranger.

La démission de Julien Bayou de son poste de secrétaire national d’Europe-Écologie-Les-Verts interroge la presse internationale. Sur la question de l’instrumentalisation des violences conjugales à des fins politiques, sur le rôle de Sandrine Rousseau et sur la capacité à s’autodétruire dont font preuve les écologistes français.

L’ex-patron d’EELV Julien Bayou à la
L’ex-patron d’EELV Julien Bayou à la "Fête de l'Humanité" près de Paris, le 10 septembre 2022. PHOTO THOMAS SAMSON / AFP

“Une nouvelle tête vient de tomber dans les rangs de la gauche française”, écrit Politico après la démission de Julien Bayou, lundi 26 septembre, de son poste de secrétaire national d’Europe-Écologie-Les-Verts (EELV) et de la co-présidence du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Mis en cause par la cellule d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes d’EELV pour des “violences psychologiques” envers une ex-compagne, le député a jeté l’éponge face à une pression grandissante.

La presse internationale note l’accumulation d’affaires autour de la vie privée de personnalités politiques de gauche, révélatrice, selon elle, de l’état de tout un camp politique en cette rentrée 2022. Éric Coquerel et Adrien Quatennens, deux poids lourds des Insoumis, sont également mis en cause pour des affaires de mœurs. “Avec l’affaire Julien Bayou, les ennuis s’amoncellent à gauche”, constate l’édition européenne du média américain.

Peu d’opposition, beaucoup de luttes internes

En Allemagne, la Süddeutsche Zeitung souligne également la proximité chronologique de l’affaire Bayou avec celle concernant Adrien Quatennens, le député LFI accusé de violences conjugales. “Tous les deux jeunes, et tous les deux sources d’espoir pour leur parti respectif.”

La Nupes, estime le quotidien de centre gauche, est dans la tourmente. “La coalition de gauche devait apporter une dose de progressisme dans la vie politique française. Mais au lieu de lutter contre le programme de réformes d’Emmanuel Macron, les deux grands partis d’opposition [LFI et EELV] se retrouvent

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