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Après la mort de 13 000 pélicans au Pérou, l’Amérique du Sud en état d’alerte face à la grippe aviaire

Pérou, Colombie, Venezuela et Équateur… Ces dernières semaines, les alertes à la grippe aviaire se multiplient en Amérique du Sud et forcent de nombreux pays à contenir voire sacrifier une partie de leur population avicole.

Pour l’instant, la principale préoccupation concerne le Pérou, ou “presque 13 000 pélicans” ont été retrouvés morts, frappés par le virus H5N1, d’après le site El País América.

À Lima, les autorités du quartier de Miraflores ont même interdit l’accès à la plage “jusqu’à ce que la collecte des carcasses des pélicans tués par la maladie soit terminée”, rapporte pour sa part Infobae.

L’Équateur a quand a lui averti cette semaine l’ONU de l’existence d’un foyer dans la ville de Cotopaxi. Après avoir déclaré une alerte sanitaire de quatre-vingt-dix jours, “180 000 volailles seront sacrifiées”, soit environ 0,15 % de la population avicole du pays, selon le ministre de l’Agriculture, Bernardo Manzano, cité par le média Primicias.

En Colombie, cinq départements étaient touchés cette semaine, d’après l’Institut colombien de l’agriculture (ICA). Cependant, l’organisme précise dans un communiqué repris par le journal El Espectador que “la présence de la maladie dans le pays ne met pas en péril la production et la consommation d’œufs et de viande de poulet”. La maladie est difficilement transmissible à l’homme.

Menace pour l’industrie avicole

Le Venezuela a également déclaré une alerte sanitaire de quatre-vingt-dix jours dans cinq États, “face à la présence de la grippe aviaire chez les pélicans sur le littoral”, rapporte Efecto Cocuyo.

Plus alarmiste que ses voisins, le ministère des Sciences et de la Technologie vénézuelien indique que “la grippe aviaire, hautement pathogène, peut se propager rapidement, détruire plus de 90 % des troupeaux de volailles et dévaster l’industrie avicole”. Raison pour laquelle a été interdit le déplacement d’oiseaux vivants et d’œufs depuis les localités concernées.

Si la plupart des autorités insistent sur le fait que les cas de transmission de la grippe aviaire à l’homme sont rares, et proviennent généralement de contacts avec les excréments des animaux, elles invitent tout de même à la précaution.

D’autant que les États-Unis, le Canada et le Mexique sont aussi touchés par une vague de grippe aviaire, qui fait trembler les producteurs de poulets et de dindes à quelques jours de Noël.