Vu de l’étranger.
En France, les premiers à féliciter Giorgia Meloni pour sa victoire électorale étaient les responsables d’extrême droite, note la presse étrangère. À l’Élysée, cependant, le résultat italien pourrait être vu comme annonciateur d’un scénario bien redouté.
Sa probable victoire était annoncée depuis quelques semaines. Et quand, dimanche 25 septembre, le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, emmené par sa présidente, Giorgia Meloni, a remporté les élections législatives italiennes, les réactions françaises ne se sont pas fait attendre. Depuis quelque temps déjà, à l’Élysée, on s’était penché sur la question des futures dynamiques politiques en provenance du voisin.
Ce lundi, la presse italienne note essentiellement deux types de réactions venues de l’Hexagone. La première – pour le moins prudente – est celle de la Première ministre, Élisabeth Borne, qui affirme : “Nous veillerons, [avec] la présidente de la Commission européenne [Ursula von der Leyen], à ce que les valeurs des droits de l’homme et notamment le droit à l’avortement soient respectés.”
La seconde est celle de Jordan Bardella, rapporte La Repubblica, qui représente le camp des enthousiastes. Le “dauphin de Marine Le Pen” était “parmi les premiers à tweeter”, s’adressant directement à la présidente de la Commission européenne à qui, estime-t-il “les Italiens
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