Criminalité.
Depuis un mois, conséquence d’une attaque contre les serveurs du gouvernement, les services publics de l’archipel du Pacifique ont dû apprendre à travailler sans outil informatique. On ignore si les hackeurs ont exigé une rançon ou si des raisons politiques ont motivé leur action.
“Près d’un mois après une cyberattaque ayant visé le gouvernement du Vanuatu, les services publics du pays restent largement sinistrés, le personnel hospitalier étant contraint d’utiliser des crayons et du papier”, raconte ABC, média audiovisuel australien, sur son site Internet. Les serveurs du gouvernement et ses adresses e-mail sont hors service. Si bien que les fonctionnaires ont recours à leurs adresses privées, voire à leurs comptes Facebook ou Twitter, pour communiquer.
Des paiements, par exemple pour régler les achats de médicaments à l’hôpital Port-Vila Central, le plus important de l’archipel, sont ralentis. Et, en cette fin de mois, il n’est pas garanti que les fonctionnaires perçoivent leur salaire. Au bout du compte, résume The Guardian, c’est l’ensemble des communications des services publics de cet archipel de
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