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Gendarmes circulant en quad lors de la manifestation de Sainte-Soline, samedi 25 mars.
Gendarmes circulant en quad lors de la manifestation de Sainte-Soline, samedi 25 mars.
Gendarmes circulant en quad lors de la manifestation de Sainte-Soline, samedi 25 mars. YVES HERMAN / REUTERS

Deux rapports, l'un de la gendarmerie et l'autre de la préfecture, donnent des précisions sur les méthodes de maintien de l'ordre et de secours employées samedi, lors de la manifestation contre les «mégabassines».

Alors que des participants à la manifestation de samedi dernier à Sainte-Soline, dénoncent l'usage de LBD (lanceur de balles de défense), l'inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie pour enquêter sur ces tirs. Cette enquête administrative permettra de clarifier les conditions d'utilisation de ces lanceurs. Car il y a bien eu usage de ces armes comme l'a finalement reconnu le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lundi, après avoir indiqué quelques heures plus tôt que les gendarmes circulant en quad n'avaient pas tiré avec des LBD.

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Dans un rapport émanant de la gendarmerie nationale et remis au ministre de l'Intérieur ce lundi, des précisions sont livrées sur l'usage des munitions samedi dernier lors de cette mobilisation dans les Deux-Sèvres. «S'agissant des munitions, 5015 grenades lacrymogènes ont été tirées, ainsi que 89 grenades de désencerclement GENL, 40 dispositifs déflagrants ASSR. 81 tirs de LBD ont par ailleurs été délivrés, dont deux (non-touchants)…

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