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Élisabeth Borne. THOMAS SAMSON/AFP

DÉCRYPTAGE - La première ministre sera accompagnée dimanche de 16 ministres pour relancer la relation franco-algérienne.

Pour son premier voyage officiel à l’étranger, Élisabeth Borne n’a pas choisi la facilité. La chef du gouvernement arrivera à Alger dimanche, avec l’ambition de dépasser les brouilles qui ponctuent la relation franco-algérienne depuis plusieurs années. «C’est un moment très important dans la relation bilatérale», explique-t-on à Matignon, où l’on veut oublier «les turbulences».

Signe de l’importance que Paris accorde à ce déplacement, 16 ministres seront présents à l’occasion de l’organisation de la 5e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), qui ne s’était pas réuni depuis 2017. Ce format de coopération - qui existe depuis 2012 - doit être l’outil qui mettra en musique le «partenariat renouvelé entre la France et l’Algérie», signé par les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron en août dernier. La taille de la délégation ministérielle est inhabituelle pour un voyage officiel. Des conseillers la comparent au Conseil des ministres franco-allemand qui rassemble…

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