"C'est un moment critique pour la victime. Soudain, le tribunal se profile à l'horizon. C'est bien pour eux, mais quoi qu'ils mettent derrière eux." Moi Franck Alberti défend 15 associations de la société civile dans les attentats de mars 2018 à Trèbes et Carcassonne qui ont fait quatre morts, dont le lieutenant-colonel Arnaud Bertram, hommage au travail du Parquet national antiterroriste (Pnat), qui vient de déposer une pétition demandant le renvoi de 6 hommes et 1 femme appartenant à l'entourage du terroriste Raduan devant le tribunal de circuit spécial de 7 personnes. Lakdim meurt dans l'agression des forces de l'ordre.
"C'est un homme très courageux qui essaie d'aller de l'avant." c'est le juge d'instruction qui doit le faire. séance Pourtant, ces requêtes, publiées par l'Agence France-Presse et consultées parLa Croix, mettent le doigt sur les événements tragiques survenusle 23 mars 2018. Il est désormais possible de.
Ce jour-là, Radouane Lakdim se rend pour la première fois sur un parking de la cité de Carcassonne, lieu de rencontre connu des homosexuels. Sur place, il traverse la route avec deux personnes qui ont reçu une balle dans la tête. L'un est mortel pour un vigneron de 61 ans, et le second blesse grièvement un homme de 26 ans qui ne parvient qu'à survivre. "Il a une balle dans la tête que les médecins n'ont pas pu sortir. Même s'il est marqué, c'est une personne très courageuse pour continuer." identifie Me Alberti To do. L'acte était prémédité : une enquête a révélé la « haine intrinsèque »de Raduan Lakdimenvers la police et les homosexuels.
Quelques minutes plus tard, les terroristes ont ouvert le feu sur quatre CRS Joggers, blessant l'un d'eux à la poitrine. Il se rend ensuite au Super U de Trebs, où il prend en otage la caissière après avoir tué le boucher et les clients du magasin, et la place est rapidement prise par le lieutenant-colonel Arnaud Bertram. Un geste qui lui coûterait la vie après avoir échoué à désarmer un terroriste.
Pour Pnat, le caractère terroriste de l'attentat est incontestable. Dans un supermarché, Radouane Lakdim s'est présenté comme"unsoldat de l'EI". L'enquête n'a certainement révélé aucun contact entre les auteurs et les organisations djihadistes. Mais ils ont confirmé la radicalisation notoire de ce criminel banal qui avait été sur le radar des agences de renseignement.Mais ce sont des membres de copains terroristes qui devraient être déférés à la cour de circuit. Dans de nombreux cas, la justice antiterroriste a commencé par ratisser large. Six ont été initialement inculpés d'``Criminal Terrorist Organization''(AMT). Dans la plainte, le parquet retient le crime contre seulement deux prévenus : Marine P., la compagne de Radouane Lakdim, et Samir M., un de ses amis. Des recherches ont montré que la jeune femme, alors âgée de 18 ans, étaitengagée dans l'idéologie djihadiste et consciente de la radicalisation de ses pairs. Quant à Samir M., la justice l'inculpe d'avoir acheté un couteau utilisé par des terroristes dans un supermarché.
En ce qui concerne les autres accusés, Pnat a demandé un renvoi devant la Circuit Court pour« non-accusation d'infractions de terrorisme »,et« incitation directe à l'acte de terrorisme »,exigeant. } ou ``infractions connexes'' Possession d'une arme. "Encore une fois, le système judiciaire antiterroriste expose l'opinion publique en envoyant des innocents au circuit spécial", a déclaré un avocat indigné.
