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Soutenu par un large front républicain lors de la présidentielle brésilienne, le président élu a composé une équipe très hétérogène pour tracer la feuille de route de son futur gouvernement. Mais entre conflits internes, objectifs budgétaires et tensions avec les militaires, les défis à relever sont nombreux d’ici à l’investiture, le 1er janvier prochain.
Voilà près d’un mois que Lula a constitué une équipe de transition pour poser les jalons de son troisième mandat à la tête du Brésil, qui commencera lors de son investiture, le 1er janvier prochain. Mais les défis sont nombreux pour le leader de gauche de 77 ans, élu d’une courte tête face au dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro le 30 octobre dernier et qui s’apprête à prendre les rênes d’un pays plus divisé que jamais.
Le processus de transition, “étape cruciale pour que le futur chef du pouvoir exécutif puisse élaborer un plan d’action avant de prendre ses premières décisions”, permet au président élu d’obtenir “des informations détaillées sur la situation des comptes publics, des programmes et des projets du gouvernement fédéral ainsi que du fonctionnement des organes gouvernementaux”, explique Folha de São Paulo.
Le passage de témoin avec l’administration sortante, autorisé par Jair Bolsonaro deux jours après le scrutin, est gérée par le cabinet présidentiel.
L’équipe de transition “peut compter jusqu’à 50 membres”, rémunérés par le gouvernement fédéral, ainsi que des conseillers supplémentaires, qui eux ne sont pas payés. “Il est courant que les personnes nommées soient ensuite choisies pour occuper d’autres postes au sein de la nouvelle administration”, précise le quotidien de la mégalopole brésilienne.
“Alliés historiques et vieux ennemis”
Composée de “vieilles connaissances des précédents gouvernements du PT [Parti des travailleurs] et de nouveaux visages, d’alliés historiques et de vieux ennemis”, l’équipe de Lula compte au total 416 memb
Morgann Jezequel
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