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Au chevet des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy, Emmanuel Macron évoque « la pire barbarie qui soit »

Le chef de l’Etat s’est rendu dans la préfecture de Haute-Savoie, vendredi, vingt-quatre heures après l’agression au cours de laquelle quatre enfants et deux adultes ont été grièvement blessés.

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Le mot s’est imposé de lui-même : barbarie. Vendredi 9 juin, vingt-quatre heures après la tragique agression au couteau de quatre enfants de 22 mois à 3 ans, et de deux adultes, Emmanuel Macron, en visite à Annecy sur les lieux du drame, n’a pas souhaité qualifier l’attaque avant que la justice n’ait éclairci l’affaire. Il s’est contenté d’affirmer : « S’attaquer à des enfants est la pire barbarie qui soit. C’est ce qui nous a, je crois, tous bouleversés ». « Il y a des choses qui ne sont pas digérables. La violence derrière ces actes n’est pas entendable. Il ne faut pas qu’on s’habitue », a-t-il insisté.

Après s’être rendu plus tôt au chevet des petites victimes, deux Français et un enfant britannique, soignés au CHU de Grenoble, après avoir rencontré les adultes blessés à l’hôpital d’Annecy et après avoir obtenu des nouvelles de l’enfant néerlandais transféré à l’hôpital de Genève, en Suisse, le président de la République n’a pu réprimer une sorte de soulagement. « Nous pouvons nourrir le plus grand des espoirs pour les adultes et les enfants qui ont été touchés », a-t-il souri, se référant aux informations transmises par les soignants, remerciant les forces de l’ordre, pompiers et personnels hospitaliers pour leur action, rapide et efficace.

« Tout cela nous dit une chose : ce qui tient la puissance publique quand le pire advient se tient comme un tout organique », a-t-il conclu remerciant également les citoyens qui sont intervenus pour mettre fin au carnage en contribuant à neutraliser l’assaillant, un réfugié syrien d’une trentaine d’années, qui a assuré lors du drame agir « au nom de Jésus Christ ».

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Ces citoyens « dans une actualité qui parfois nous fait voir le pire des visages de l’humanité, nous disent ô combien avoir reçu une éducation, porter des valeurs et savoir trouver en soi les ressorts de ce qui nous tient debout permet de faire des grands gestes », a salué Emmanuel Macron. Un homme en particulier, désigné comme « l’homme au sac à dos », Henri, 24 ans, était au centre des attentions. Ce jeune, catholique, qui effectuait une « tournée des cathédrales », se trouvait aux abords du parc au moment de la tuerie ; il est décrit tel un héros pour avoir permis de neutraliser le tueur. « Si on se nourrit de belles choses, les Français peuvent relever la tête face au mal », a-t-il assuré au chef de l’Etat.

L’extrême droite tente de désigner des coupables

L’espérance de voir les victimes se rétablir n’avait pas, dans la soirée de vendredi, mis fin aux commentaires politiques qui, heure après heure, cherchent à abreuver la colère et l’indignation. Depuis la survenue de la tragédie, jeudi, l’extrême droite allant du Rassemblement national à Eric Zemmour et ses troupes, tentent de désigner des coupables.

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