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Les membres du Conseil supérieur de la magistrature seront renouvelés fin janvier, à l’issue de leur mandature de quatre ans. ALAIN JOCARD/AFP

DÉCRYPTAGE - Très politisés, ses nouveaux membres font l’objet de critiques.

Les nominations au Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dont le mandat actuel vient de s’achever, font grincer des dents dans le landerneau judiciaire. Les noms de candidats avancés par le président de la République et la présidente de l’Assemblée nationale donnent un grand coup de barre à gauche au sein de l’institution qui nomme, fait avancer et sanctionne les magistrats. Régulièrement accusée de politisation et d’entre-soi, la magistrature risque encore, avec ces nominations, d’alimenter toutes les suspicions.

Le chef de l’État a notamment choisi Élisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice sous le gouvernement Jospin. De son côté, Yaël Braun-Pivet a opté pour Diane Roman, professeur de droit public à la Sorbonne. Proche de La France insoumise, cette dernière a signé une tribune contre la loi séparatisme lors du dernier quinquennat.

Soupçon de connivence

Au sein de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne, elle est par ailleurs en charge de l’axe «genre et normativité»…

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Le Figaro

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Au Conseil supérieur de la magistrature, des nominations et des polémiques

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