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Au Pakistan, “l’insurgé” Imran Khan n’en finit plus d’agiter le pays

Tensions.

Les partisans de l’ancien Premier ministre, érigé en figure contestataire, se sont affrontés avec la police à plusieurs reprises pour empêcher l’arrestation du dirigeant politique. Quelle que soit l’issue du bras de fer entre Imran Khan et le gouvernement, la presse pakistanaise juge qu’un “bouleversement important est imminent”.

Imran Khan quitte le tribunal de Lahore après une convocation judiciaire, le 21 mars 2023.
Imran Khan quitte le tribunal de Lahore après une convocation judiciaire, le 21 mars 2023. Photo ARIF ALI/AFP

La situation demeure explosive entre les autorités pakistanaises et Imran Khan. L’ancien Premier ministre, érigé en figure de l’opposition, est empêtré dans une série d’affaires judiciaires. Depuis plusieurs semaines, les partisans de l’ancien champion de cricket, menacé d’arrestation, s’affrontent violemment avec la police.

Imran Khan, démis de ses fonctions en avril 2022 à la faveur d’une motion de censure, a dénoncé lundi 20 mars les actions menées contre lui et ses partisans comme des signes de “fascisme”, relate Al-Jazeera.

Les déclarations du patron du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) sont survenues alors que plusieurs accusations de terrorisme pèsent sur lui et des membres de son mouvement après les échauffourées qui ont eu lieu samedi 18 mars avec les forces de l’ordre. Ce jour-là, Imran Khan devait se présenter devant un tribunal d’Islamabad, rapporte la chaîne qatarie sur son site Internet. Les supporteurs du PTI ont semé un tel chaos qu’Imran Khan n’a pu sortir de sa voiture pour se rendre à l’audience. Près de 200 membres du PTI ont été arrêt

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