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TRIBUNE. L’organisation du Mondial au Qatar ressoude le monde arabe. Les Occidentaux doivent tenir compte de cette réalité et, sûrement, changer de posture.
Sébastien Boussois*Temps de lecture : 3 min
Nul ne peut par essence savoir quelle équipe sera couronnée le 18 décembre prochain. Mais l'on peut déjà dire que la première Coupe du monde de football organisée dans un pays arabe, le Qatar, marquera l'histoire de la région. Il faut dire que le symbole est fort et l'on peut constater que, depuis quelques jours, nombre d'équipes venues du Maghreb et du Moyen-Orient in extenso se sentent pousser des ailes. Et les résultats sont là.
Depuis le lancement du championnat, il semble se passer quelque chose de surréaliste dans les stades qataris. La présence du prince héritier Mohammed ben Salmane aux côtés de l'émir Tamim Al Thani lors de l'ouverture en était déjà la preuve. On sent une ferveur, une fièvre inédite du côté des équipes venues du monde arabe, mais également des fans qui sont dans...