Main-d’œuvre.
Le parti de centre droit au pouvoir, en tête dans les sondages, s’embourbe dans des déclarations controversées à l’approche des élections générales du 3 octobre. Au cœur du problème : la dénatalité et la quantité de postes vacants dans cette province canadienne.
À trois jours des élections générales du 3 octobre, au Québec, qui permettront de renouveler les 125 sièges de l’Assemblée nationale de la province, c’est la question de l’immigration qui domine la campagne électorale.
La Coalition avenir Québec (CAQ) du Premier ministre François Legault, qui enregistre 37 % des intentions de vote selon le dernier sondage, semble en passe de conserver le pouvoir. Le Journal de Québec écrit : “La CAQ se dirige à nouveau vers un gouvernement majoritaire. Mais ce n’est pas en raison de la bonne performance de François Legault”. Sa cote, analyse le sondeur Jean-Marc Léger, “ne fait que descendre. Pour la CAQ, […] la tendance n’est pas bonne”.
Francophonie
Le parti multiplie les déclarations controversées sur l’immigration depuis le début de la campagne électorale. Questionné le 7 septembre sur le plan canadien prévoyant de faire venir 450 000 immigrants chaque année, François Legault avait fait “un amalgame entre l’immigration, la violence et l’extrémisme”, note Le Devoir :
“Les Québécois sont pacifiques, ils n’aiment pas la chicane, ils n’aiment pas les extrémi
Martin Gauthier
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