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Les adversaires des frontistes rappellent régulièrement que le mouvement de Marine Le Pen, qui tente pourtant de se défaire de son image russophile, est lié au pays de Vladimir Poutine. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Depuis 2015, le parti à la flamme traîne au pied un prêt contracté auprès d’une banque russe, assorti d’un intérêt de 6%, renégocié en 2018, et que le mouvement peine à rembourser.

Il est de coutume, pour un parti politique, d’avoir des poussières qui lui sont propres à cacher sous le tapis. Le Rassemblement national ne fait pas exception à la règle. Et c’est avec ses proximités russes que le parti à la flamme nationaliste doit se débattre. Pour les adversaires des frontistes, il est de bon ton de rappeler régulièrement que le mouvement de Marine Le Pen, qui tente pourtant de se défaire de son image russophile, est lié au pays de Vladimir Poutine. Pour des questions financières en l’occurrence.

Le 24 septembre, huit députés de la majorité ont demandé l’ouverture d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale sur de possibles «financements russes» de partis français. Une démarche qui s’inscrit dans un contexte de révélations, mi-septembre, des renseignements américains sur des fonds versés par la Russie à des partis et à des hommes politiques dans plus d’une vingtaine de pays. Cette fois-ci, le Rassemblement national a décidé de prendre les devants, en demandant…

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