Reportage sur les coulisses de la production de Julie Delice et Lorraine de Sagazan, joué par un groupe d'amateurs dans la ville de Seine -Saint-Denis-Sandoni, Avant la représentation du 1er au 3 juillet.
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Sur scène, un cratère rempli d'eau, lampe électrique Suspendue, projecteurs éparpillés au sol. La sirène d'alarme retentira. Est-ce la guerre ? Ville abandonnée ? Un groupe de femmes en ponchos imperméables ouvre la porte et plonge dans l'obscurité, et une lampe de poche nettoie la pièce. Des dizaines d'enfants horrifiés se relaient avec un professeur de danse. Puis, après s'être baignée dans la base de loisirs, une adolescente trempée dans l'eau apparaît. Trente filles, jeunes filles et femmes évacuent vers cette retraite délabrée, un ancien théâtre abandonné.
Mercredi 29 juin , au Théâtre Gérard Philipe (TGP) de Saint-Denis, une soirée de répétition devant le général et trois nuits de représentation théâtraleFille(s) A nouvelle pièce de,Julie Deliquet et Lorrainede Sagazan. Pendant une heure et demie, une trentaine d'adultes ou de personnes en cours de création se parlent, tissent des liens, se reconnaissent, malgré les différences d'âge : sur scène comme au quotidien. Certaines femmes dans le monde masculin, filles-mères, et d'autres ont été déracinés de leur propre histoire. Les deux réalisateurs assemblent le jeu et reprennent la tilade. Le groupe concentré écoute et reprend, malgré les journées de travail et d'école. Des complices se voient entre les petits et les grands.
Projet expérimental
Ce travail est le résultat d'une réunion de ces trois groupes constitués pour le projet expérimental. Dans la vraie vie, petits et grands sont avant tout des habitants de Saint-Denis, banlieue populaire du nord de l'Ile-de-France. Le directeur du TGP souhaitait recruter des amateurs issus d'associations et de foyers de quartier :" L'idée était de se faire entre femmes, car les femmes sont un métier de libération.", explique Julie Delice. improvisation, écriture de groupe générationnelle, répétitions, et enfin, une réécriture émouvante et entraînante de Leila Anis. Texte.
L'histoire de cette femme, portée par son désir de vivre, reconnaît l'intonation deDebout les femmes !(2021), François Un documentaire de Rufin(MPL LFI) et Gills Pele, ou du film A la vie(2021) d'Eau de Pepin. Recommandations. Chacune raconte son travail au quotidien - un passage sur le destin d'une soignante dans un hôpital époustouflant est particulièrement vrai - sa défaite et sa petite victoire dans la vie. Des sentiments là-bas. Oui, c'est très présent quand à la répétition Melbowha porte la tête à l'envers et parle d'avoir vécu une douceur folle avec la première femme qu'il a aimée . Ou une jeune Soumaya, Tout au long de son enfance, lorsqu'elle décrit la abus auxquels sa mère l'a exposée avant qu'elle ne décide de fuir. Derrière ces histoires, on sent le vécu d'une jeune actrice en particulier, et c'est vrai.
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