France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Aurélien Pradié en campagne en Charente pour la présidence des Républicains

Aurélien Pradié en campagne en Charente pour la présidence des Républicains
Aurélien Pradié, député du Lot et secrétaire général des LR, a fait un détour par la Charente ce samedi matin.

Photo Renaud Joubert

Par Lénaëlle SIMON, publié le 1 octobre 2022 à 18h02, modifié à18h08.

Le député du Lot et secrétaire général du parti était à Angoulême ce samedi matin. Il promeut « une droite populaire qui parle à tout le monde ».

Il n’y avait qu’une grosse vingtaine d’adhérents charentais des Républicains -et tout même quelques jeunes- ce samedi matin à Bourgine pour la rentrée politique. Des rangs clairsemés qui font dire à Aurélien Pradié « qu’il est temps de rénover le parti ». Le...

Il n’y avait qu’une grosse vingtaine d’adhérents charentais des Républicains -et tout même quelques jeunes- ce samedi matin à Bourgine pour la rentrée politique. Des rangs clairsemés qui font dire à Aurélien Pradié « qu’il est temps de rénover le parti ». Le secrétaire général du parti de droite et candidat à sa présidence était à Angoulême ce samedi matin pour faire campagne auprès des adhérents qui devront choisir, les 4 et 11 décembre, qui de lui, Bruno Retailleau et Eric Ciotti, aura la lourde charge de ressusciter cette famille politique qui n’a fait que 5 % à l’élection présidentielle.

« Bruno Retailleau est président de groupe au Sénat et il faut qu’il le reste. Eric Ciotti sera demain un excellent maire de Nice”, lance Aurélien Pradié. Le député du Lot, 36 ans, qui avait créé la surprise en 2017 en évinçant le candidat de Macron, ne pratique pas la langue de bois. Il sait qu’il est moins connu que ses deux ‘concurrents’. « Il vaut mieux être moins connu que mal connu, tranche-t-il. Mais les adhérents me connaissent depuis trois ans comme secrétaire général du parti. »

Son projet ? « Reconstruire le parti ». Coincé entre le centre-droit d’Emmanuel Macron et l’extrême-droite qui n’a jamais été aussi forte, il y a du pain sur la planche. « Ceux qui disent qu’il faut continuer comme avant, en mettant simplement quelques rustines, sont des fous. Si on ne fait rien, on finira par disparaître, présage Aurélien Pradié. Tous les partis politiques changent. Le Rassemblement national (RN) va bientôt élire Jordan Bardella à sa présidence. Il faut que notre parti soit capable de se renouveler. » Et sur ce point, il estime être « l’un des seuls à pouvoir tourner la page de Nicolas Sarkozy ». « Parce que je suis l’un des seuls à ne pas avoir été l’un de ses soumis. »

Pour y parvenir, il plaide « l’humilité » et pour se différencier, il mise sur « une droite populaire qui parle à tout le monde, comme en 1995 avec Chirac, aux jeunes et aux paysans autant qu’aux chefs d’entreprise ce qui n’est plus le cas aujourd’hui », insiste Aurélien Pradié, tenant d’une ligne plus sociale que ses adversaires et parfois à contre-courant de son parti.

Il votera d’ailleurs contre le projet de loi, en l’état, portant sur la réforme des retraites, préférant une réforme basée sur le nombre d’annuités travaillées qu’un report de l’âge de départ. Durant cette campagne, il parlera de “tous les sujets, l’immigration (je propose par exemple des titres de séjour probatoires) mais aussi l’enfance, l’éducation, le handicap et l’écologie, qu’on ne peut pas laisser aux extrémistes de gauche.”