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Le mouvement «streamline», dont la Peugeot 402 Andreau (en haut) est, en 1935, la parfaite illustration et dont s’inspire la Hyundai Ioniq 6, prône des formes dépouillées, élancées, fluides et supposées aérodynamiques. Hyundai // Archives Terre Blanche / Roger-Viollet

Les lignes fluides et aérodynamiques de la Hyundai Ioniq 6 se revendiquent d’un langage formel né aux États-Unis dans les années 1930.

Une goutte d’eau. C’est la forme que devraient prendre les automobiles afin de diminuer leur consommation et, par voie de conséquence, augmenter leur autonomie. À 90 km/h, une voiture consomme la moitié de son énergie pour vaincre la résistance à l’avancement. Sur l’autoroute où l’on circule à des vitesses plus élevées, c’est encore pire. Le sujet est particulièrement sensible pour les véhicules électriques dont la capacité de la batterie baisse à vue d’œil.

Au sein d’un écosystème encore à construire, on comprend mieux que l’autonomie soit devenue un argument de vente. Sauf à embarquer toujours plus de kilowattheures, un non-sens en termes de poids, le meilleur moyen d’envisager sereinement des longues distances et de retarder l’arrêt à la station de recharge revient à dessiner les lignes les plus fluides possibles, au profit de la réduction de la traînée aérodynamique. C’est ainsi que pour esquisser Ioniq 6, sa seconde voiture électrique de nouvelle génération réalisée à partir de sa plateforme…

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