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Autoroutes : les tarifs des péages vont augmenter de 4,75 %, en moyenne, à partir du 1er février 2023

L'inflation continue d'impacter le porte-monnaie des Français. Après l'augmentation, sans fin, des prix des carburants, c'est au tour des péages. L'annonce a eu lieu, ce vendredi 2 décembre. À partir du 1er février 2023, les prix des péages des sociétés d’autoroutes connaîtront une hausse moyenne de 4,75 %

"Les hausses varient entre 4,5 % et 5,07 % selon les axes. Nous sommes largement en dessous de l’inflation de référence, de 6,33 %, détaille une source proche des concessionnaires, à nos confères du Parisien. Nous sommes soucieux du pouvoir d’achat des Français et nous avons opté pour une hausse raisonnable, comme le souhaitait le gouvernement."

Une augmentation plus petite que prévue

En septembre, le ministre des Transports, Clément Beaune, avait plusieurs fois fait des appels de pieds aux sociétés privées autoroutières, en leur demandant à des "augmentations raisonnables". Les premières négociations entre les deux parties tablées sur une hausse comprises entre 7 et 8 %, détaille Le Parisien.

Chaque année, au 1er février, les contrats liant les sociétés d’autoroutes à l’État prévoient une réévaluation automatique des tarifs des péages, en fonction de l'inflation et des investissements concernant le réseau. 

Des aides à destination des usagers du quotidien

La hausse des prix des péages sera accompagnée d'une augmentation de 30 à 40% de la ristourne accordée aux automobilistes, faisant au moins dix allers-retours par mois, sur le même itinéraire et d'une réduction de 5% pendant un an pour les véhicules électriques sur les réseaux Sanef et APRR, précise La Dépêche. "Les 40 % seront déduits directement sur sa facture", explique Véronique Tallon, directrice clientèle chez APRR.

"Cette évolution est cohérente avec nos priorités : dans un contexte d’inflation, limiter les hausses de prix pour la vie quotidienne, en protégeant ceux qui doivent utiliser la voiture pour aller travailler", a réagi Clément Beaune dans les colonnes du Parisien.