France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Aux États-Unis, des patrons dénoncent le racisme et les violences policières

Entreprise.

Plus habitués à la réserve quant aux débats de société, les patrons américains prennent la parole contre le racisme et les violences policières après la mort de George Floyd et au sujet des manifestations qui agitent les grandes villes du pays, raconte le Wall Street Journal.

Photo
PHOTO / Tom Brenner / REUTERS

Une nouvelle voix vient s’ajouter au concert de soutiens aux manifestations qui se répandent dans les villes des États-Unis pour dénoncer le racisme et les violences policières, après la mort de George Floyd. Et cette voix, c’est celle des grands patrons américains “qui, jusqu’à il y a quelques années, se tenaient à bonne distance des sujets brûlants”, rapporte le Wall Street Journal.

Aujourd’hui, il semblerait que les consommateurs demandent aux capitaines d’industrie de prendre position et de la partager, poursuit le quotidien économique américain. Et c’est exactement ce qui est en train de se passer depuis quelques jours.

Dans un post de blog intitulé “I can’t breathe” (“Je ne peux pas respirer”), le directeur financier de Citigroup, Mark Mason, a déclaré :

Même si je suis le directeur financier d’une banque internationale, les meurtres de George Floyd dans le Minnesota, celui d’Ahmaud Arbery en Géorgie et celui de Breonna Taylor dans le Kentucky, doivent nous rappeler les dangers auxquels font face les Africains-Américains comme moi dans leur vie de tous les jours.”

Plusieurs initiatives de grands groupes

Le PDG de la banque Goldman Sachs, David Solomon, “a incité ses employés à ‘faire le point ensemble et à avoir des conversations au-delà des zones de confort de chacun.’L’entreprise Peloton Interactive a annoncé s’engager à faire un don de 500 000 dollars à l’organisation américaine de défense des droits civiques National Association for the Advancement of Colored People (NAACP). De son côté, la chaîne de restauration & pizza souhaite octroyer à ses salariés des congés payés supplémentaires pour leur permettre de participer aux manifestations.

Le Wall Street Journal met en avant les déclarations de Kenneth Frazier sur la chaîne de télévision CNBC, lundi 1er juin. Le PDG du laboratoire pharmaceutique Merck a déclaré que “l’entreprise a les moyens d’éliminer certaines des inégalités de la société”. Le dirigeant a ajouté : “George Floyd pourrait être moi.” Il avait quitté, en 2017, un conseil consultatif sur les entreprises manufacturières de l’administration Trump pour protester contre l’incapacité du président américain à condamner la marche des suprémacistes blancs à Charlottesville, explique le journal économique.

Sur le même sujet

Source de l’article

Logo The Wall Street Journal (New York)

C’est la bible des milieux d’affaires. Mais à manier avec précaution : d’un côté, des enquêtes et reportages de grande qualité ; de l’autre, des pages éditoriales tellement partisanes qu’elles tombent trop souvent dans la mauvaise foi la plus flagrante.
Récompensé par 37 prix Pulitzer, The WSJ est surtout apprécié pour ses analyses des marchés financiers et son suivi des tendances du management et des affaires. Depuis son rachat, en juillet 2007, par le groupe News Corp. de Rupert Murdoch, le quotidien a toutefois évolué vers une formule plus généraliste. Le but : rivaliser avec The New York Times. Désormais, plus de place est accordée aux informations internationales et à la politique. Le sport et la culture montent également en puissance. Enfin, un luxueux supplément sur l’art de vivre, baptisé WSJ Magazine, a vu le jour en septembre 2008. Il accompagne 11 fois par an l’édition du week-end.
Installée dans le quartier financier de New York depuis sa création, en 1889, la rédaction y est restée malgré les dégâts causés par les attentats du 11 septembre 2001 et un exil de quelques mois dans le New Jersey. Mais, en 2008, elle a fini par quitter Wall Street pour s’installer un peu plus au nord, à Midtown, dans les locaux de News Corp.
La version électronique du journal se décline en 6 éditions proposées en 3 langues (anglais, chinois et japonais). Elle est alimentée par 1 300 journalistes répartis dans une cinquantaine de pays. Chaque jour, près d’un millier d’articles, pour la plupart payants, sont mis en ligne. Avec 1,7 million d’abonnés et 42 millions de visiteurs par mois, c’est le plus grand site d’information économique et financière payant sur le web.

Lire la suite

Nos services