France
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Avant Elizabeth Borne, les sept premiers ministres avaient déjà éludé un vote de confiance

Elle est la huitième à briser la tradition. La Première ministreElizabeth Bornepubliera sa déclaration de politique générale devant le Parlement le mercredi 6 juillet.

Dans la tradition parlementaire, un vote de défiance suit généralement un discours décrivant la politique du gouvernement. Cette fois, le Premier ministrea officiellement refusé d'organiser un tel vote, alors que son camp a perdu la majorité absolue lors des dernières élections législatives.

Jurisprudence Pompidou

Pour éviter le vote, synonyme de démission du gouvernement, une majorité de présidents était imposée sous la IVe République, mais une option sous la Ve. .. C'est loin d'être sans précédent depuis 1958.

En 1966, Georges Pompidou a brisé la culture du vote de confiance parlementaire. Pour justifier son choix, le Premier ministre Charles de Gaulle invoque« La lettre et l'esprit de la Constitution ». Cela n'oblige pas le gouvernement à voter le parlement après le général dans un discours politique.

Selon lui,"Il est souhaitable que le Congrès assume les responsabilités du ministre par un vote de défiance envers,(...). " C'est. Georges Pompidou insiste sur sa volonté de « créer un précédent »pour le gouvernement suivant. Il n'y avait pas besoin d'un vote de défiance en 1967.

Absolument absent

Son successeur, Maurice Move Demarville, nommé en 1968, a également fait gagner la majorité des parlementaires à droite en un demi-cycle. Il explique sa démarche en nommant un Premier ministre qui, selon lui, reçoit sa légitimité du président de la République plutôt que duParlement. Cinq ans plus tard, Pierre Messmer suit la même logique.

En 1976, Raymond Barre poursuit dans la même voie. N'écoutant pas les manifestations syndicales qui agitent le pays, le chef du gouvernement nommé par Valérie Jiscard Destin a refusé de négocier la confiance en soi à la demande de diverses composantes de la majorité présidentielle" Tranche ". Mais il demandera à son agent de lui donner confiance pour voter le projet de loi de finances révisé, plus important à ses yeux que le sacre au bureau exécutif.

Les trois autres résidents de l'Hôtel de Matignon, nommés par le président socialiste François Mitterrand, sont Michel Rocard en 1988, Edith Cresson en 1991, et Pierre en 1992. Nous avons rejeté l'un après l'autre le test du vote de confiance de les trois Beregoboys. Comme pour Elizabeth Borne. Sans majorité absolue au parlement, le vote serait à la merci du potentiel d'une coalition de différents groupes d'opposition.