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Bien que peu connue, Sophie Binet a réussi à se faire élire numéro un de la CGT.
Bien que peu connue, Sophie Binet a réussi à se faire élire numéro un de la CGT.
Bien que peu connue, Sophie Binet a réussi à se faire élire numéro un de la CGT. JEFF PACHOUD / AFP

Les militants ont choisi un profil inattendu, enclin à parler à l'aile la plus à gauche.

« Inédit », « très difficile », « violent parfois ». Au moment de prendre la parole, vendredi matin, pour conclure le 53e congrès de la CGT à Clermont-Ferrand, la nouvelle numéro un, Sophie Binet, résume l'ambiance de ces cinq jours d'âpres luttes qui l'ont amenée à devenir la première femme secrétaire général de la CGT en 128 ans.

Les discussions se sont étirées toute la nuit et le verdict n'a été annoncé qu'à 8 heures du matin. En cause, la guerre que se livraient radicaux et modérés - issus du précédent bureau - pour prendre la tête du syndicat. Chaque camp défendait sa championne : Céline Verzeletti pour les « ultras », Marie Buisson pour la direction sortante. Aucun ne parvenant à prendre le dessus, un accord a finalement été trouvé pour faire émerger une troisième tête : Sophie Binet, 41 ans, cadre écolo et féministe.

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Mieux vaut ne pas se fier à son visage angélique car, derrière, se cache une véritable battante. Née en 1982, cette étudiante en philosophie à l'université…

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