RÉCIT - L'Union européenne s'apprête à voter le 7 décembre un règlement pour pousser les États membres à reconnaître un lien de filiation établi en son sein.
«Baby Sara». Depuis quelques jours, le prénom de cette petite fille, qui a été changé, s'est répandu sur toutes les lèvres au Parlement européen. «Sara est née en Espagne, elle a une maman de Gibraltar, une maman de Bulgarie, détaillait ainsi le député européen français, pro-LGBT, Pierre Karleskind, le 23 novembre dernier. La Bulgarie lui refuse la transcription de son acte de naissance malgré un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne.»
À l'aube d'un vote décisif d'un règlement obligeant les États européens à reconnaître toute filiation établie dans n'importe quel autre état européen, pour comprendre cette histoire, il faut replonger en décembre 2019, lorsque le nourrisson voit le jour à Barcelone, après une PMA d'un couple lesbien anglo-bulgare. Ses «deux mamans», Jane et Kalina, se sont mariées en 2018 à Gibraltar d'où vient la première d'entre elles. Depuis 2015, le couple vit en Espagne, où elles peuvent bénéficier d'une reconnaissance de leur union homosexuelle.
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Leur situation…
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