À première vue, c'est un effondrement. Cette année, 86 % des 709 000 candidats au baccalauréat ont obtenu un baccalauréat sans passer par la case correction. C'est plus de 6 points par rapport à l'année dernière et à 2020. Cette baisse est due à la voie générale (91,5 %, soit moins de 3,8 points par rapport à 2021), à une série de technologies (80,6 %, moins 8,6 points) et d'experts (78,7 %, moins 3,5 points).
A l'inverse, les candidats qui obtiennent moins de 8/20, seuil pour autoriser l'accès aux tests de réparation, programmés entre le mercredi 6 juillet et le vendredi 8 juillet. Ainsi, le pourcentage d'élèves ayant échoué a atteint 6,4 %, comparativement à 4,2 % l'an dernier.
Sessions de crise en 2020 et 2021
Mais cette dégradation importante des résultats est"Rien d'inquiétant", Alexis Torchet de Nuance, Secrétaire National du Sgen-CFDT – un Syndicat national de l'éducation. Le point de comparaison, c'est qu'il nous faut deux séances exceptionnelles qui se sont fâchées avec le Covid. "En 2020, l'examen final a été remplacé par une surveillance continue", rappelle ce responsable syndical. « De même, en 2021, nous n'avons toujours pas pu organiser d'examen professionnel pour des raisons de santé. Pour tenir compte de l'année de préparation chaotique qui constitue la majorité des cours à distance. Par philosophie, l'organisateur a décidé de conserver la moyenne pour l'année s'il était supérieur à la note obtenue à l'examen. »
En fait, avec la session précédente Les résultats 2022 sont nettement meilleurs que les résultats des éditions précédentes deCovid, même s'ils sont sur une tendance baissière. Même avant le test de réparation, 77,7 % en 2019, 2018. C'était 78,8 % dans l'année.
Un suivi continu en faveur des candidats ?
La session 2022 se déroulera dans des conditions quasi normales depuis le lancement de la nouvelle Bacarolea.C'était la première session et a apporté des aménagements mineurs liés à l'évolution de l'épreuve pandémie (large sélection de matières disciplinaires), reportée de 2 mois en mai).
« Cette comparaison de la session avec la session d'avant la pandémie montre que la note continue, qui représente 40 % de la note finale, a profité aux candidats. », commentent Carole Zerbib, vice-principale du lycée Voltaire à Paris, et la secrétaire nationale du SNPDEN, principale organisation du directeur d'école. "Cela est particulièrement vrai pour les étudiants assez moyens qui se sont parfois effondrés lors de l'examen final dans les anciennes configurations."
