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François-Xavier Bellamy et Julien Aubert. François BOUCHON / ERIC GARAULT

ANALYSE - En espérant décrocher la présidence LR dans le scrutin en deux tours de décembre (du 3 au 11), le sénateur se félicite de pouvoir compter sur le «courage des convictions et le dévouement au bien commun» d’un tandem politique soudé.

Dans la salle des machines de Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains, deux tempéraments politiques sont à pied d’œuvre: François-Xavier Bellamy est rejoint par Julien Aubert pour travailler sur la refondation du mouvement LR.

Le premier, député européen, désigne l’efficacité du parti comme l’enjeu «clef» de cette élection interne. Invitant sa famille politique à analyser lucidement les raisons pour lesquelles les électeurs ont quitté la droite, il veut leur proposer un parti «enfin professionnel dans ses méthodes et ouvert dans son fonctionnement». Cette exigence de «démocratie authentique», Bellamy la défend en regrettant que trop de décisions «essentielles» aient été tranchées par «vingt personnes dans des réunions à huis clos». «C’est ça qui finit par écœurer tout le monde», juge le jeune parlementaire, regrettant de ne pas avoir eu les moyens de peser contre certaines investitures. «Si on avait demandé à nos adhérents s’il fallait investir Renaud Muselier aux régionales…

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