Opinion.
Pour soulager les ménages, la Commission européenne a accepté le 5 octobre d’étudier un éventuel plafonnement des prix du précieux hydrocarbure. En Allemagne, la mesure est fortement critiquée, comme le montre ce billet de la “Süddeutsche Zeitung”.
Mettre un couvercle et c’est tout – la solution est d’une admirable simplicité. Voilà plusieurs semaines que nombre de gouvernements européens réclament la mise en place d’un plafonnement européen sur les achats et les ventes de gaz aux entreprises. Le calcul est simple : si les entreprises et autres institutions locales chargées de la gestion de l’énergie [Stadtwerk, en allemand] peuvent réduire leur facture de gaz, cette baisse se répercutera ensuite sur la population.
Pendant longtemps, ce bénéfice présumé n’a pas suffi à convaincre la Commission européenne de l’utilité d’une telle mesure. Aujourd’hui, sa présidente, Ursula von der Leyen, se dit pour la première fois ouverte à la proposition. Elle ferait mieux de s’abstenir, car ce système présente de gros vices cachés. Il met en péril la sécurité des approvisionnements et invite à de futures interventions [financières des États] encore plus musclées.
La présidente de la Commission a elle-même mis en garde contre ce risque dans une lettre adressée aux chefs d’État et de gouvernement européens. Dans ce document envoyé juste avant la tenue du sommet européen de Prague, Ursul
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