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Burkina Faso : le calvaire d’un contingent de gendarmerie pour sauver l’or d’Inata

Terrorisme.

Le 14 novembre 2021, l’attaque terroriste contre un détachement de gendarmerie dans cette localité minière du nord du pays faisait 57 morts. “L’Événement” a mené l’enquête, révélant les retards de ravitaillement et les conditions de vie déplorables des militaires. Le drame a suscité un émoi national et précipité le coup d’État du 24 janvier 2022.

Une patrouille de gendarmes à Ouahigouya, dans le nord du Burkina Faso, le 30 octobre 2018.
Une patrouille de gendarmes à Ouahigouya, dans le nord du Burkina Faso, le 30 octobre 2018. PHOTO ISSOUF SANOGO/AFP

Dans une longue enquête, le journal d’investigation L’Événement raconte la sécurisation du site minier d’Inata, dans la province sahélienne du Soum. Situé à environ 250 kilomètres au nord de la capitale, Ouagadougou, et tout près de la frontière malienne, il est présenté comme le plus grand gisement aurifère du Burkina Faso. Ses ressources ont été évaluées à 4,2 millions d’onces d’or par le groupe britannique Avocet Mining, qui en a obtenu les droits exploitation en 2010. Les prévisions de production frôlent les quatre tonnes d’or par an.

Toujours en 2010, la Société des mines de Bélahouro (SMB, détenue à 90 % par Avocet Mining) a signé un contrat avec la gendarmerie. L’objet de cet accord, explique l’état-major de la gendarmerie à L’Événement, était d’“installer un poste de sécurité de gendarmerie au compte de la mine, afin d’assurer la protection du personnel, des installations et des équipements de la m

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