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C’est l’heure du BIM : Bombe nucléaire russe, Darmanin refuse un prédicateur salafiste et l’élargissement de Schengen

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Depuis mercredi, le sujet de la bombe atomique est revenu dans l’actualité du conflit en Ukraine. Lors d’une réunion au Kremlin, Vladimir Poutine a en effet soufflé le chaud et le froid sur cette question. « La menace d’une guerre nucléaire grandit » a ainsi estimé le président, mais en temporisant dans le même temps : « Nous ne sommes pas devenus fous, nous savons ce que sont les armes nucléaires. » Selon lui, la Russie utilisera cette arme « en premier en aucune circonstance ». Sans surprise, ces déclarations n’ont pas du tout été du goût des Américains. Les Etats-Unis ont ainsi qualifié d'« irresponsables » les propos « à la légère » du président russe. Dans une interview au groupe de médias allemands Funke et à Ouest France, parue ce jeudi, Olaf Scholz juge par contre que le risque d’un recours à l’arme nucléaire par Moscou a diminué car la communauté internationale, y compris la Chine, « a tracé une ligne rouge » à la Russie.

Le ministre de l’Intérieur poursuit son combat contre le salafisme. Gérald Darmanin a interdit la venue en France d’un prédicateur yéménite salafiste, a-t-on appris mercredi soir auprès de son ministère. Le cheikh Al-Mohammedi devait prendre part vendredi, samedi et dimanche à des conférences à la mosquée de Chilly-Mazarin, dans l’Essonne, dans le cadre d’une tournée européenne qui l’a mené à Rotterdam, Cologne et Molenbeeck. Le ministre de l’Intérieur a prononcé une interdiction administrative de territoire (IAT) pour empêcher sa venue.

L’espace Schengen va-t-il s’élargir ? La réponse devrait être connue ce jeudi. Les ministres européens de l’Intérieur doivent en effet se prononcer sur cette question pour la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie. La Commission européenne, comme le Parlement, réclame de longue date d’inclure ces trois pays dans cette vaste zone au sein de laquelle plus de 400 millions de personnes peuvent voyager librement, sans contrôles aux frontières intérieures. La Croatie, membre de l’UE depuis 2013 et qui rejoindra la zone euro en janvier prochain, s’attend à une réponse positive, sauf surprise. Mais la Roumanie et la Bulgarie, entrées en 2007 dans l’UE et qui frappent à la porte de Schengen depuis plus de dix ans, sont confrontées aux réticences de certains Etats. Or l’unanimité des 26 membres de cet espace est nécessaire.