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C’est l’heure du BIM : Colère en Chine, psychiatres en grève et le drapeau LGBT s’invite au Mondial

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Après les nombreuses manifestations du week-end contre les restrictions liées au Covid-19 et pour plus de libertés politiques, les autorités chinoises tentent de reprendre la main. Les villes de Pékin et Shanghai restent ainsi ce mardi sous forte présence policière pour empêcher de nouveaux rassemblements. Il faut dire que le régime communiste est confronté au mouvement de contestation le plus étendu depuis les mobilisations prodémocratie de 1989. En toile de fond, le ras-le-bol populaire après près de trois ans de stricte politique zéro Covid - avec confinements à répétition et tests PCR désormais quasi-quotidiens des habitants - mais aussi de profondes frustrations vis-à-vis du système politique.

La tension est toujours vive dans les hôpitaux. Ce mardi, ce sont cette fois les psychiatres hospitaliers qui se mobilisent contre le « délabrement » d’un secteur public victime d’un « abandon » de l’État. Quatre organisations appellent à la grève et à des manifestations, notamment à 11 heures à Paris, devant le ministère de la Santé. Des rassemblements sont annoncés dans d’autres villes, devant les agences régionales de santé (ARS) ou des hôpitaux. Ces syndicats dénoncent un « abandon de la psychiatrie publique » qui « se caractérise au quotidien par le manque criant de lits d’hospitalisation complète et des fermetures régulières de centres médico-psychologiques ».

La contestation vis-à-vis de la ligne suivie par la FIFA et de la politique du Qatar s’est invitée lors d’un match du Mondial. Un homme portant un drapeau arc-en-ciel et vêtu d’un tee-shirt de soutien aux femmes iraniennes et à l’Ukraine a pénétré lundi sur la pelouse du Stade Lusail, à Doha, pendant la rencontre entre le Portugal et l’Uruguay. À la 52e minute du match, après avoir traversé le terrain en courant pendant une trentaine de secondes devant les joueurs sans réaction, cet homme jeune a été plaqué au sol par un stadier puis escorté calmement par la sécurité en dehors du stade. C’est la première fois qu’un match est marqué par une telle intrusion depuis le début de la Coupe du monde organisée au Qatar, en butte aux critiques occidentales concernant le traitement des personnes LGBT+. L’homosexualité y est par exemple passible de poursuites pénales.