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C’est l’heure du BIM : Examen psychiatrique du suspect d’Annecy, Trump encore inculpé et émissaire de l’ONU au Soudan

« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM).

Après le choc, les questions. Selon nos informations, le suspect de l’attaque au couteau qui a fait six blessés dont quatre très jeunes enfants, à Annecy, jeudi, s’appelle Abdalmasih H. et est âgé de 31 ans. De nationalité syrienne, il résidait auparavant à Trollhättan, dans le sud-ouest de la Suède, depuis 2013. Il vivait avec sa femme, dont il est depuis séparé, et leur enfant âgé aujourd’hui de 3 ans.

Après avoir échoué à obtenir la nationalité suédoise, il est arrivé en France en situation régulière en fin d’année dernière. Le suspect a demandé l’asile auprès de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) le 28 novembre 2022, qui lui a été refusé. Dans son dossier de demande d’asile, il s’était déclaré « chrétien de Syrie ». Un examen psychiatrique est prévu vendredi matin, a indiqué Gérald Darmanin sur TF1 jeudi soir.

Bis repetita. Jeudi, Donald Trump a annoncé sur Truth Social que le département de la Justice avait notifié ses avocats de son inculpation dans l’affaire des documents classifiés. Accusé d’avoir illégalement conservé des documents sensibles de sa présidence après avoir quitté la Maison Blanche, Donald Trump dit avoir été convoqué au tribunal fédéral de Miami mardi prochain, sans doute pour la lecture de l’acte d’accusation. Il fait face à sept charges, notamment « rétention volontaire de documents », « fausses déclarations », et « conspiration (visant) à faire obstruction ».

Sur CNN, un de ses avocats a précisé qu’au moins une charge, passible d’un maximum de 10 ans de prison, découlait de « l’Espionage Act », une loi interdisant à quiconque de conserver des documents relatifs à la défense. « Je suis un homme innocent », a réagi Donald Trump, dénonçant une « interférence électoral » avec la présidentielle de 2024.

La situation se tend encore un peu plus au Soudan. Jeudi, le gouvernement du Soudan a déclaré persona non grata l’émissaire de l’ONU dans le pays, l’Allemand Volker Perthes. Il l’accuse depuis plusieurs semaines d’être responsable de la guerre en cours. « Le gouvernement de la République du Soudan a notifié au secrétaire général des Nations unies qu’il a déclaré M. Volker Perthes (…) persona non grata à compter d’aujourd’hui », a indiqué dans un communiqué le ministère soudanais des Affaires étrangères.

Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait réclamé le limogeage du haut diplomate, l’accusant d’être responsable de la guerre qui a éclaté le 15 avril entre ses troupes et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo. Dans une lettre adressée à l’ONU, le général Burhane avait notamment accusé M. Perthes d’avoir « dissimulé » dans ses rapports la situation explosive à Khartoum avant le déclenchement des hostilités. Sans ces « mensonges », le général « Daglo n’aurait pas lancé ses opérations militaires », a-t-il soutenu.