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«C’est trop, je n’en peux plus!»: à Bayonne, Annecy ou Saint-Malo, les riverains décrivent l’enfer du voisinage avec les locations de courte durée

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Bayonne demande depuis mars une autorisation de changement d’usage - de logement à local commercial - et une compensation des m2 perdus. Un régime dérogatoire existe pour les biens loués à des étudiants, vides l’été ou en cas de location de la résidence principale. Vacheron A/ANDBZ/ABACA

RÉCIT - Bruit, saletés, prostituées... Derrière l’aspect financier lucratif, certains racontent l’envers du décor des locations via des plateformes.

À un peu plus d’un an des Jeux olympiques, le sujet est sur les lèvres de beaucoup de Parisiens. À l’été 2024, faut-il louer son appartement sur une plateforme spécialisée et, notamment, sur la plus célèbre de toutes, Airbnb? «Quand je regarde les prix pour les dates des JO, ça me fait envie», souffle une Parisienne. On la comprend. 300 euros la nuit pour un studio de la rue des Martyrs (9e), duquel «l’accès aux différents sites olympiques est idéal» ; 750 euros la nuit pour un deux-pièces de 40 m2 avec terrasse à Saint-Germain-des-Prés, d’ordinaire proposé à 300 euros de moins ; ou encore… 10.500 euros la nuit pour un deux-pièces de 26 m2 dans le Marais, qui se loue d’habitude plutôt 230 euros la nuit. Des chiffres qui expliquent à eux seuls l’intérêt fulgurant pour la location de courte durée dans l’optique des JO.

Mais derrière l’aspect financier, certains rappellent l’envers du décor. «L’offre est tentante. Mais l’appartement d’une proche loué via Airbnb ayant été ruiné, je ne m’y risque…

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