Calendrier des grèves : nouvel acte le 6 avril ! Et après ? Après la grève du 28 mars, l'intersyndicale a annoncé une nouvelle date de mobilisation contre la réforme des retraites : le jeudi 6 avril 2023.

[Mis à jour le 28 mars 2023 à 19h45] À l'issue de cette dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites, mardi 28 mars, l'intersyndicale s'est réunie en début de soirée pour déterminer la suite à donner au mouvement. Alors que deux dates étaient évoquées, c'est finalement celle du jeudi 6 avril 2023 qu'il a emporté. L'acte 11 de la mobilisation contre la réforme des retraites aura donc bien lieu ! L'intersyndicale a appelé  "les millions de travailleurs, de jeunes et de retraités" à poursuivre le combat.

Des grèves reconductibles dans certains secteurs

En parallèle de l'annonce d'une nouvelle grève interprofessionnelle le 6 avril, d'autres mouvements sociaux sont susceptibles de durer quelques jours ou plus. La filière "traitement des déchets" de la CGT, qui comprend notamment les éboueurs, les usines d'incinération des déchets ou encore l'assainissement, a décidé d'arrêter momentanément la grève pour mieux la reprendre à compter du mercredi 29 mars. La grève reconductible est aussi à l'œuvre depuis le 7 mars dans les transports de la SNCF.

Des manifestations spontanées quotidiennes, jusqu'à quand ?

C'est une nouvelle forme de mobilisation qui s'ajoute aux grèves syndicales : les manifestations sauvages et spontanées. Depuis le jeudi 16 mars, jour du déclenchement du 49.3 pour l'adoption de la réforme des retraites, des opposants au projet de loi - particulièrement des jeunes - se rassemblent tous les soirs ou presque dans plusieurs villes de France pour contester la décision du gouvernement. Ces manifestations réunissent jusqu'à plusieurs milliers de personnes, mais sont marquées par des violences entre manifestants radicaux et forces de l'ordre. Reste que ces mobilisations sont susceptibles de durer puisqu'elles n'impliquent aucun coût, à la différence des journées de grèves qui privent les travailleurs d'un jour de salaire. Ces mouvements spontanés pourraient aussi disparaître d'eux-mêmes mais, compte tenu de la colère sociale, l'hypothèse est moins probable.