« La réaction publique est trop lente et trop timide », écrit la Fédération nationale des agriculteurs biologiques (Fnab) dans un communiqué du 29 novembre 2022. L'organisation étrille le Projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023) qui n’introduit aucune nouvelle mesure pour répondre à la « crise de la bio ».
Une campagne de communication
La Fnab demande aux ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique et de la Santé d’abonder le PLF 2023 à hauteur de 500 000 euros chacun pour poursuivre la campagne #Bioréflexe chapeautée par l’Agence bio.
Lancée en 2021, cette campagne de communication visait à relancer la consommation de produits bio auprès des Français. L’Agence bio avait été dotée exceptionnellement d’un budget de 500 000 euros pour coordonner cette action.
Manque d’indemnisation
La Fnab regrette également qu’aucune indemnisation ne soit prévue dans le PLF 2023 pour les exploitations qui ont déclenché des dispositifs de réduction volontaire de leur production, comme l'ont fait les filières laitière et porcine.
Enfin, même si le crédit d’impôt bio est revalorisé à 4500 euros annuels à partir du 1 er janvier 2023, cela ne suffira qu’à « compenser une petite partie du manque à gagner lié à la suppression de l’aide au maintien dans la prochaine Pac », estime la Fnab.
