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Cannes 2023: triste anatomie d'une cérémonie

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La 76e édition du Festival de Cannes s'est achevée par la remise de la palme d'or à la réalisatrice Justine Triet, pour son Anatomie d'une chute.
La 76e édition du Festival de Cannes s'est achevée par la remise de la palme d'or à la réalisatrice Justine Triet, pour son Anatomie d'une chute.
La 76e édition du Festival de Cannes s'est achevée par la remise de la palme d'or à la réalisatrice Justine Triet, pour son Anatomie d'une chute. Valery HACHE, AFP

Entamée par des discours convenus, la soirée de clôture du festival s'est achevée par une saillie politique contre la réforme des retraites. Un spectacle sans émotion.

Il y avait trop de films. Il y a aussi trop de prix. Sur la Croisette, une chatte ne retrouverait pas ses petits. Le jury, les yeux brillants comme ceux d'un lapin dans les phares, a fait ce qu'il a pu. On imagine que le grand jeu a consisté à souvent regarder sa montre dans le noir, avec la discrétion requise, de nombreux films étant aussi longs qu'un repas avec Jim Harrison. L'indigestion était proche. Comme d'habitude, cela commença par le cortège de discours convenus et de remerciements tartignolles.

Le festival nous apprend des choses étonnantes. Il fut rappelé qu'il s'agissait ici de «traiter de la condition humaine». Il fut question de soutenir les étudiantes hongroises. Le train-train, quoi. Dans l'émotion, la rigolote Anaïs Demoustier confondit palme d'or et caméra d'or. Tout cela laisse assez songeur.

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Au moins, on a échappé à Wang Bing et à son interminable documentaire sur les ouvriers du textile chinois. Sinon, le palmarès fut d'un plan-plan. Koji Yakusho ne regretta pas d'avoir…

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