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Carburants : les prix à la pompe ont légèrement baissé la semaine dernière

En moyenne, la facture du litre de gazole s'établissait à 1,8873 euro, selon les données du gouvernement.

Bonne nouvelle pour les automobilistes : la facture du plein a légèrement décru, la semaine dernière. Alors que les prix étaient au plus haut depuis cet été, les dernières données du gouvernement, publiées ce lundi, font valoir un recul du coût du litre d'essence ou de gazole de quelques centimes. De quoi soulager - peu, toutefois - les consommateurs, confrontés à une inflation durable sur l'énergie.

Dans le détail, vendredi, le litre de gazole coûtait, en moyenne, 1,8873 euro. Un niveau certes élevé, mais en recul d'environ six centimes par rapport à sept jours plus tôt. Même constat pour l'essence : le litre de SP95-E10 était affiché à 1,8996 euro en moyenne, celui de SP95 à 1,9299 euro et celui de SP98 à 1,9878 euro. Des niveaux en baisse de trois à dix centimes, selon les carburants. À l’inverse, le prix du superéthanol E85 - 1,1229 euro en moyenne - comme celui du GPLc - 0,9723 euro - ont continué d'augmenter.

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L'évolution des prix des carburants depuis quelques mois est spectaculaire. Le prix du litre de gazole a fortement varié, en un an : établi à 1,54 euro fin décembre 2021, celui-ci a flambé rapidement durant le début de la guerre en Ukraine, atteignant 2,14 euro mi-mars. Il a ensuite connu des variations de plusieurs dizaines de centimes en quelques semaines, au lieu d'évolutions lentes et mesurées : trente centimes de hausse entre fin mai et mi-juin, puis une chute encore plus marquée jusqu'à mi-août, par exemple, ou une impressionnante courbe en U entre 1,91 euro mi-novembre, 1,73 euro début décembre et 1,9 euro début janvier. De quoi donner des sueurs froides aux automobilistes.

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Désormais, les hausses de prix sont au moins en partie atténuées par l'indemnité carburant, accordée par le gouvernement depuis mi-janvier. Mais les prix dépendent notamment du cours des matières premières, sur les marchés. Le baril de Brent a lui aussi connu une année bien chargée : s'affichant autour de 80 dollars fin 2022, il est resté, entre février et août, à proximité de la barre des 100 dollars. Il est, depuis, reparti à la baisse. Ce lundi, il était ainsi proche des 80 dollars, en forte baisse.

Pour l'IFPEN, la chute observée la semaine dernière s'explique par le fait que l'offre reste «excédentaire par rapport à une demande qui tarde à se redresser». Reste à voir comment l'entrée en vigueur de l'embargo touchant les importations de produits pétroliers russes, début février, va influer sur les prix.