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ENTRETIEN. Catherine Millet publie « Commencements ». Sans tabou, elle aborde la sexualité sous l’angle de la liberté, de la morale, du jeu et du risque.
Propos recueillis par Peggy SastreTemps de lecture : 8 min
Une photo de Jean-Paul II rigolard qui jouxte celle de trois femmes cul nu. S'il fallait jouer au portrait chinois, cette installation dans la bibliothèque de Catherine Millet pourrait assez bien résumer sa propriétaire. Critique d'art, directrice de la revue Art Press, qui fête, comme Le Point, ses 50 ans et, bien sûr, écrivaine majeure révélée avec La Vie sexuelle de Catherine M. (2001), Millet poursuit son œuvre autobiographique avec Commencements (Flammarion), couronné par le prix Castel. Un récit lumineux sur ses années de formation, « ce laps de temps où, faisant son “entrée dans la vie”, le très jeune adulte rencontre le mur rugueux du réel sans avoir, lui, plus de consistance qu'une figurine en papier sortie d'une planche de découpage ».
Le Point : Sur la jeunesse, vous écrivez...