Survenu au petit matin dans le sud de la Turquie, la secousse, de 7,8 sur l’échelle de Richter, a fait au moins 284 morts côté turc et 386 dans le nord de la Syrie voisine. La communauté internationale s’organise pour dépêcher, sur place, l’aide d’urgence.
Le bilan, désastreux, s’alourdit d’heure en heure. Alors qu’un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi au petit matin le sud de la Turquie et le nord de la Syrie voisine, les victimes, déjà, se comptent par centaines. Ankara déplore au moins 284 morts quand Damas fait état d’au moins 386 décédés et près d’un millier de blessés.
Survenu à 4h17 ce lundi matin, selon l’institut sismologique américain USGS, à une profondeur de 17,9 kilomètres, la secousse, dont l’épicentre se situe dans le district turc de Pazarcik (province de Kahramanmaras), est la plus importante en Turquie depuis le tremblement de terre du 17 août 1999 qui avait causé la mort de 17 000 personnes. L’onde de choc et ses répliques ont été ressenties jusqu’au Liban et à Chypre.
Süleyman Soylu, ministre de l’Intérieur turc a immédiatement signalé que les autorités avaient émis « une alarme de niveau quatre », appelant, dans la foulée, « à l’aide internationale ». Par voie de communiqué, la Maison Blanche a fait savoir que les États-Unis se tenaient prêts « à fournir toute l’assistance nécessaire (à la Turquie et à la Syrie –NDLR) », annonçant que Joe Biden « a demandé à l’USAID et à d’autres partenaires du gouvernement fédéral d’évaluer les options de réponse américaine pour aider les personnes les plus touchées », parlant d’une « coordination avec le gouvernemental turc », mais sans évoquer une quelconque concertation avec la Syrie de Bachar El Assad, frappée par les sanctions étasuniennes. Derechef, Londres a également annoncé le déploiement d’une aide internationale. Bruxelles a quant à elle affirmé que l’Union européenne avait envoyé des équipes de secours en Turquie, après avoir activer « le mécanisme de protection civile de l’UE », a précisé Janez Lenarcic, commissaire européen à la gestion des crises. « Des équipes des Pays-Bas et de Roumanie sont déjà en route », a encore déclaré le responsable européen. Sur Twitter, Emmanuel Macron a exprimé la solidarité de la France, Olaf Sholz ayant fait de même en ce qui concerne l’Allemagne.
