Le musicien américain de 57 ans dénonce un réseau social qu'il juge devenir l'antre du racisme, de l'antisémitisme et de la désinformation.
Moby met un terme à son activité sur Twitter, le 29 novembre. L'artiste de 57 ans était pourtant très actif sur le réseau social, depuis son inscription en 2008. Il n'est pas le premier à avoir pris cette décision. La créatrice de Grey's Anatomy Shonda Rhimes, l'actrice Whoopi Goldberg ou la mannequin Gigi Hadid, ont déjà supprimé leurs comptes. Tout comme des entreprises à l'instar de Balenciaga. En Slovénie, c'est le parti au pouvoir qui a pris cette décision radicale.
Dans son message, le musicien s'en prend au nouveau patron de Twitter. «Ceci sera mon dernier tweet. La nuit dernière, Elon Musk a partagé un mème antisémite utilisé par l'alt-right (l'extrême droite américaine, ndlr), une fausse histoire attribuée à CNN, une image des flingues sur sa table de chevet.Twitter est devenu un cloaque de racisme, d'antisémitisme, de désinformation et de haine de l'extrême droite. Et il est temps de le quitter», a-t-il écrit.
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Depuis le rachat par Elon Musk, le réseau social déçoit un peu plus chaque jour. Le 23 novembre, au nom de la liberté d'expression, le nouveau patron a mis fin à la modération des fausses informations sur le Covid-19, a annoncé le milliardaire dans un communiqué discret.
Le réseau social n'avait pas été le seul à mettre en place des règles spécifiques pour lutter contre les «fake news» de santé. Facebook, Instagram et YouTube s'étaient engagés à faire de la régulation. Twitter avait notamment décidé de signaler et de retirer les messages contenant de la désinformation sur les vaccins contre le Covid, puis de suspendre les comptes concernés au bout de cinq rappels à l'ordre.
