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Centre hospitalier : une fresque de la dessinatrice Giorgia Marras inaugurée dans le hall nord

Centre hospitalier : une fresque de la dessinatrice Giorgia Marras inaugurée dans le hall nord
« Ce dessin s’inspire de ceux de Richard Scarry dans les années 60, avec plein de petits personnages en ville. Enfant, ça me plaisait beaucoup car je passais un temps fou à observer tous les détails », précise Giorgia Marras.

Photo CL

Par Vincent NAËL - v.nael@charentelibre.fr, publié le 28 novembre 2022 à 21h04, modifié à21h04.

Dans le cadre du partenariat noué entre la CIBDI et Girac, le hall nord de l’hôpital arbore depuis lundi soir un dessin de Giorgia Marras.

J’ai voulu dessiner quelque chose d’apaisant, qui permet d’oublier le stress de l’hôpital. Ça représente les activités qu’on souhaite faire après une opération, en allant à la boulangerie ou tout simplement en se promenant dans de jolies rues. » Depuis lundi soir, un dessin de l’Italienne Giorgia Marras trône dans le hall nord du centre hospitalier d’Angoulême. Il représente la ville en miniature sur un grand tableau ainsi que deux colonnes.

Si cette œuvre a été réalisée, c’est grâce au partenariat noué depuis mai 2021 entre Girac et la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. Partenariat qui a déjà permis de proposer, entre autres, des ateliers animés par des artistes au service pédiatrie, dans les Ehpad… pour un budget estimé à plus de 5.000 euros. « L’hôpital est le principal financeur, l’agence régionale de santé (ARC) et la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) contribuent à hauteur de 30 % et l’association VMEH (visiteurs de malades en établissements hospitaliers) donne 1.000 euros », précise le service communication du centre hospitalier.

Élisa Laget, médiatrice culturelle à la CIBDI, souligne : « On est vraiment content parce que nous n’étions plus intervenus à l’hôpital depuis environ 20 ans, faute de personnel. En revenant ici, on s’adresse à toutes les classes sociales, tous les âges… On va chercher des publics temporairement éloignés de la culture. C’est vraiment utile pour les personnes en situation de fragilité, qui ont besoin, plus que jamais, de beauté, d’art, de rêves… »