France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Ces agriculteurs qui doivent détruire leurs récoltes faute de main-d’œuvre

Réservé aux abonnés

Certains maraîchers n’ont pas d’autre choix que de laisser les radis, les salades et les navets aux champs. 594342771/Poter - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Même les bras étrangers manquent. Une délégation de Légumes de France est allée au Maroc début mai pour chercher du renfort.

Aux quatre coins de la France agricole, maraîchers et arboriculteurs peinent à trouver de la main-d’œuvre, qu’elle soit locale ou qu’elle vienne d’autres pays. Le taux de chômage actuellement bas, le manque de motivation des candidats locaux et la forte sollicitation des travailleurs étrangers dans de nombreux domaines expliquent les raisons de cette pénurie.

«C’est un gros souci pour notre secteur du maraîchage, confirme Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France, maraîcher à Mardeuil (Marne) avec son fils. Même la main-d’œuvre saisonnière du cœur de l’Europe fait défaut car elle très demandée.»

«Un gros manque à gagner»

Faute de bras, certains maraîchers n’ont pas d’autre choix que de détruire les cultures en place. C’est ainsi le cas de Denis Digel, maraîcher sur 12 hectares à Sélestat, dans le Bas-Rhin. «On n’a pas assez de main-d’œuvre disponible, on va être obligé de laisser des cultures de printemps aux champs. Cela concerne les radis, les salades et les navets, regrette cet agriculteur cofondateur…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

La rédaction vous conseille