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Ces pays gaziers qui tirent leur épingle du jeu

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En un temps record, la Norvège a remplacé la Russie comme premier fournisseur de gaz de l’Europe. Mais elle n'est pas la seule à profiter de la situation.

Par Armin Arefi
Livraison de GNL par QatarEnergy au port de Tianjin (Chine), en janvier. Doha profite de la crise du gaz russe en Europe mais privilegie ses contrats a long terme avec l'Asie.
Livraison de GNL par QatarEnergy au port de Tianjin (Chine), en janvier. Doha profite de la crise du gaz russe en Europe mais privilégie ses contrats à long terme avec l’Asie. © VCG / Visual China Group / VCG via Getty Images

Temps de lecture : 10 min

La fin programmée du gaz russe en Europe fait des heureux. La volonté européenne de renoncer aux 155 milliards de mètres cubes que lui vendait chaque année la Russie, soit 40 % des importations totales de gaz du Vieux Continent, a amené l'Union européenne (UE) à courtiser d'autres grands pays producteurs d'hydrocarbures. « Le fait de retirer du marché du gaz la Russie, le deuxième producteur et le premier exportateur mondial de gaz, crée une immense pénurie, explique Adel El Gammal, professeur de géopolitique de l'énergie à l'Université libre de Bruxelles et secrétaire général de l'Alliance européenne de la recherche pour l'énergie, ou EERA. Le problème est qu'une grande partie du gaz russe ne peut être remplacée que par un petit nombre de fournisseurs. » Ces États se divisent en deux c...

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