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En un temps record, la Norvège a remplacé la Russie comme premier fournisseur de gaz de l’Europe. Mais elle n'est pas la seule à profiter de la situation.
Par Armin ArefiTemps de lecture : 10 min
La fin programmée du gaz russe en Europe fait des heureux. La volonté européenne de renoncer aux 155 milliards de mètres cubes que lui vendait chaque année la Russie, soit 40 % des importations totales de gaz du Vieux Continent, a amené l'Union européenne (UE) à courtiser d'autres grands pays producteurs d'hydrocarbures. « Le fait de retirer du marché du gaz la Russie, le deuxième producteur et le premier exportateur mondial de gaz, crée une immense pénurie, explique Adel El Gammal, professeur de géopolitique de l'énergie à l'Université libre de Bruxelles et secrétaire général de l'Alliance européenne de la recherche pour l'énergie, ou EERA. Le problème est qu'une grande partie du gaz russe ne peut être remplacée que par un petit nombre de fournisseurs. » Ces États se divisent en deux c...
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