France
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Cette inflation qui ne cesse d'augmenter

Elle a innové en juin. Selon l'INSEE, qui a publié jeudi dernier ses chiffres préliminaires, l'inflationsur un an a atteint 5,8 %, son plus haut niveau depuis 1985. Cependant, ce nombre est légèrement inférieur aux dernières prévisions des statistiques. Un institut de recherche qui devrait passer à 5,9%. Cela équivaut à une augmentation de prix de 0,7 % en un mois, comme en mai.

Sans surprise, ce sont toujours les secteurs de l'énergie et de l'alimentation qui font grimper les prix globaux. Dans le secteur de l'énergie, les prix du pétrole ont augmenté de 33 %. Les prix de l'alimentation augmentent cette fois de 5,7 %, tirés par les produits frais (+ 1,8 % en mai et + 6,2 % en juin). En revanche, cette hausse est beaucoup plus mesurée dans les services (+ 3,2 % comme en mai), notamment dans les industries où les prix des matières premières ne sont pas plus bas qu'en mai (+ 2,6 % contre 3 % en mai). ).

Amélioration de la rhétorique de la banque centrale

La rhétorique de la banque centrale s'est considérablement renforcée ces dernières semaines, car l'inflation semble s'être installée dans le paysage, mais quelques-unes. Il est difficile de savoir comment la situation évolue avec la lune. viens. Tout dépend certainement de l'évolution du conflit en Ukraine et de la capacité des banquiers centraux à juguler l'inflation sous-jacente (hors énergie).

Selon l'INSEE, les hausses de prix devraient se poursuivre à l'automne jusqu'à approcher les 7 % en septembre, avant de ralentir lentement d'ici la fin de l'année. Toutefois, cela ne sera possible qu'en l'absence de nouvelles flambées des prix de l'énergie qui pourraient résulter de tensions accrues avec la Russie.

Missions gouvernementales difficiles

Ces derniers chiffres n'aideront de toute façon pas le gouvernement qui s'apprête à présenter la semaine prochaine le paquet pouvoir d'achat tant attendu. Après avoir échoué à obtenir la majorité au Congrès, les dirigeants soutiennent désormais le pouvoir d'achat (qui devrait baisser de 1 % cette année), limitent les déficits (5,5 % du PIB attendu en 2022), raffermissent les revenus et favorisent à nouveau l'inflation par la hausse.

Mais jusqu'à présent, les mesures prises ou annoncées par le gouvernement pour protéger le pouvoir d'achat sont jugées très insuffisantes par l'opposition. En début de semaine, le ministère de la Transformation et des fonctionnaires ont annoncé qu'ils augmenteraient leurs points d'indice de 3,5 %, malgré une inflation annuelle attendue de 5,5 %. Dans le secteur privé, les salaires devraient augmenter de 5 % cette année, ce qui devrait encore compenser la hausse des prix.

Quelques points positifs dans la tempête

Quoi qu'il en soit, dans cette mauvaise nouvelle, les points positifs sont à la pointe de la croissance. Par ailleurs, selon l'INSEE, la consommation des ménages en mai s'est redressée de 0,7 % après avoir reculé pour le cinquième mois consécutif.

De plus, la France se situe bien en dessous de la moyenne d'inflation européenne, notamment grâce aux mesures prises depuis la chute pour bloquer les prix de l'électricité aux ménages. L'indice harmonisé des prix à la consommation, qui sert de base à la comparaison européenne, a augmenté de 6,5% en juin, contre 8,1% dans la zone euro en mai.