Christophe Galtier : « Je suis sous pression depuis que j'ai signé au PSG »

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« Un déplacement à Marseille, c'est un match un peu particulier pour vous qui êtes né et avez joué à Marseille...
Je savais qu'en signant au PSG, je jouerai l'OM. Je fais abstraction totale du fait d'être né à Marseille et que j'y ai joué. Ce n'est pas un huitième de finale classique. J'ai fait en sorte de fermer toutes les arrivées pour rester très concentré sur la préparation du match et aller chercher la qualification.

Quels sont les absents pour demain (mercredi) à Marseille ?
Renato Sanches est indisponible pour plusieurs semaines. Nordi Mukiele ne s'est pas encore entraîné avec nous mais il n'est plus très loin. Quant à Kim (Presnel Kimpembe) a intégré une partie des séances, avec un travail complémentaire. Il n'est pas très loin de nous rejoindre.

Ce mois de février est-il le plus excitant de votre carrière ?
Je n'y avais pensé mais oui, c'est vrai. J'ai déjà connu des périodes compactes mais quand vous êtes entraîneur du PSG, il y a une obligation de résultats. Je ne suis pas sous pression particulièrement en ce mois de février, je suis sous pression depuis que j'ai signé.

Redoutez-vous l'ambiance du Vélodrome mercredi soir ?
Beaucoup de mes joueurs ont déjà connu ce genre de matches, certains en France et d'autres dans d'autres Championnats. Il faudra être très bon techniquement, résister à la pression d'une équipe qui chasse un peu partout et profiter des espaces qui se libéreront.

« La Coupe est le plus beau des trophées car il rassemble tous les footballeurs de France »

Comment travaillez-vous la gestion des émotions ?
C'est une notion très importante mais elle vient aussi avec l'expérience. Je rappelle à mes joueurs que c'est un 11 contre 11, on débute à 11 et on doit finir à 11 et ne pas se laisser emporter par des contestations ou des regroupements comme il pourrait y en avoir demain (mercredi). Il faut avoir la tête froide, je ne leur dis pas d'être tranquilles, car sinon on s'endort, mais de rester lucide et de jouer avec nos qualités.

Pourquoi tenez-vous autant à la Coupe de France ?
C'est le plus beau des trophées car il rassemble tous les footballeurs de France, les amateurs et les pros. Il y a des histoires de petits poucets qui vont jusqu'en demi-finales ou en finale et qui peuvent même gagner. C'est un magnifique trophée de part aussi son histoire.

Gianluigi Donnarumma est-il plus libéré après le départ de Keylor Navas ?
Non, il n'avait pas besoin de l'être. La hiérarchie était claire entre nous, Keylor, Gianluigi et moi. Keylor s'est très bien comporté. Il n'y a eu aucun problème entre eux. Maintenant, c'est Sergio Rico qui est devenu numéro 2.

Comment va Neymar ?
Il travaille tous les joueurs le renforcement de sa cheville, en plus des soins. Il travaille bien et a participé aujourd'hui (mardi) à la séance normalement. »