Réservé aux abonnés

La cuisine du chef Christophe Pelé est un jeu de contrastes permanent. Richard Haughton/Richard Haughton

PORTRAIT - Chef du Clarence, à Paris, depuis sept ans, l’ancien patron de la Bigarrade invente des combinaisons de textures et de saveurs tantôt souples, tantôt tranchées, des assiettes de soie sauvage ou d’art brut.

Le client, ravi d’être là avec un vieux copain et de partager son enthousiasme avec toute la salle: «On a connu Christophe Pelé à La Bigarrade, il était très rock’n’roll.»

Le maître d’hôtel, comme dans un soupir: «Il l’est toujours…» Ce n’est peut-être pas reposant pour les équipes, mais pour les clients, voilà une excellente nouvelle. Car le Clarence (Paris 8e) ressemble davantage à la demeure d’un vieil oncle à héritage qu’à la cantine de Johnny Rotten. Une fois calé dans l’imposant décor, le front écrasé sous le cristal des lustres, les souliers avalés par le moelleux des tapis, on pourrait craindre de se fouler le poignet en manipulant l’argenterie et de s’assoupir, vaincu par la pompe des boiseries.

Mariage diabolique

Mais non. Le chef, 2 étoiles Michelin, 16/20 chez Gault & Millau, est cité au 28e rang du très baroque World’s 50 Best. Le Figaro est déjà allé vérifier les niveaux du supposé 22e meilleur restaurant du monde, Septime, Paris 11e(lire nos éditions du 19 novembre) et du numéro 31, l’Arpège…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Le Figaro

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille